L’agriculture en première place

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La réussite de la formation dans les spécialités agricoles, enregistrée l’année dernière au CFPA d’Amizour, a fait que les responsables de ce centre réservent une place particulière à ce volet pour la nouvelle session ouverte dimanche dernier.

Parmi les 563 stagiaires, toutes spécialités confondues, et dans les programmes de formations diplomantes et qualifiantes, pas moins de 68 nouveaux stagiaires ont choisi de se former dans les 5 spécialités relevant du domaine de l’agriculture. Sachant que la région d’Amizour est à vocation agricole, cela dit, l’introduction des métiers relevant de ce métier de base dans le domaine professionnel est à vrai dire une nécessité qui fera développer davantage ce secteur et aidera les jeunes à s’y investir. «Nous sommes fin prêts pour cette session et parmi nos nouvelles spécialités qualifiantes d’agriculture, nous avons programmé cinq spécialités, à savoir l’apiculture, l’aviculture, la taille et le greffage des arbres et la mise en place d’une pépinière» indiqua M. Mamel Touahria, directeur dudit CFPA. Ces formations de courte durée, allant de 3 à 6 mois, selon ce responsable, vont dans le sens de répondre au besoin du marché d’emploi local. S’ajoutent à cela des spécialités du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’habitat, qui sont aussi très prisées par les jeunes ayant choisi la formation professionnelle. L’autre spécialité nouvelle qui vient de s’ajouter au décor des métiers à former au niveau de ce CFPA est celle de la menuiserie industrielle qui a connu un succès depuis la cession dernière au même titre que les métiers de l’agriculture. Cependant, plusieurs ateliers de ce genre de travail artisanal, néanmoins avec des moyens modernes, poussent comme des champignons dans plusieurs localités de la région, et cela est la conséquence des nouvelles donnes en matière de construction. La femme au foyer fait partie des soucis de ces centres de formation professionnelle. Plusieurs spécialités relevant des métiers féminins sont assurées pour une insertion socioprofessionnelle de la gente féminine n’ayant eu ni la chance ni l’opportunité de suivre leurs études. La fabrication des gâteaux maisons, la couture et la coiffure font parties de ces filières, appuyés bien sûr par des aides dans différents programmes pour aboutir à la création de petites entreprises ou coopératives pour ces mamans ayant consacré leur temps aux tâches ménagères et à l’éducation de leurs enfants. La femme au foyer sortante de ces centres de formation sera un véritable levier pour le développement de la cellule familiale, donc de la société.

Nadir Touati

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