Des habitants demandent la mise de la gestion de leur commune sous l’autorité du wali

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D’une certaine manière, ils les accusent de freiner quelque part les actions de développement engagées par le wali.

Tout récemment, ils ont rendu publiques pas moins de trois déclarations où ils ont rappelé leur “formidable mobilisation pour faire aboutir leurs revendications qui consistent en la réhabilitation du chef-lieu de leur commune à travers la réhabilitation et la mise en service de toutes les infrastructures publiques laissées à l’abandon ou, pour d’autres, détournées de leur missions initiale à l’image du siège de la mairie, de l’agence postale, l’école primaire, la zone d’activité, les lotissement n°1 et 2, lotissement social, routes, éclairage public etc…”

Mais tout en notant avec satisfaction certaines réalisations qui commencent à voir le jour comme la mise en service de l’UDS, l’agence postale, le siège de la mairie et l’aménagement urbain, grâce à l’action de développement entreprise par les autorités de la wilaya et à leur tête, M. Le wali, ils relèvent toutefois et avec amertume que “les responsables à tous les niveau de la daïra d’Adekar chargés de l’exécution sur le terrain des mesures prises, continuent à faire preuve de lenteur et de manque de maîtrise, dus à l’incompétence et dont les stigmates sont visibles partout dans notre région”.

Un membre actif de la coordination des comités de villages, M. Ammoura en l’occurrence va plus loin dans ses affirmations, en soulignant avec force, que si la coordination des comités de villages incriminent sans ambages les membres de l’exécutif communal et à leur tête le maire, c’est parce sont, selon lui, ils sont responsables de tous les actes de violences présents et antérieurs qui se sont produits dans la commune. “L’APC de Taourirt Ighil est devenue, ajoute-il, le lieu où foisonnent les idées malsaines et où se fabriquent la violence inter villages”.

De ce fait, il indique que la coordination qu’il représente, demande au wali de mettre sous son autorité la gestion de la commune conformément au code de wilaya. Le représentant de la coordination précise que “les manipulateurs ont dû remarquer qu’une dynamique de développement et de réhabilitation est enclenchée à Taourirt Ighil grâce notamment aux revendications des citoyens de la commune et à l’écoute du wali de Béjaïa, qui ont par conséquent remis en cause et menacés leurs privilèges. Et c’est ce qui est à l’origine de leurs manigances”. Et pour étayer ses dires, il rappelle les évènements tragiques survenus le 16 juillet 2009 qui se sont déroulés de 20 heures à 2 heures du matin et qui ont provoqué des blessés graves et des dégâts matériels importants dont se sont rendus coupables les habitants de Tizi El korn envers les jeunes d’Aguemoune dont le seul tort est d’avoir assisté à un match de football. La menace par arme de guerre dont s’est rendu responsable un élu de l’APC envers un collégien dont le seul tort est d’avoir osé réclamer avec ses camarades un moyen de transport de Taourirt-Ighil, lorsqu’ils se rendent à Tizi El Korn, qui abrite le siège de la mairie, pour se faire délivrer des documents administratifs. Aussi demandent-ils avec insistance l’ouverture dans l’immédiat d’une antenne communale à Taourirt-Ighil ainsi que d’une école primaire pour que leurs enfants en bas âges n’aillent pas par les temps rigoureux de l’hiver dans les écoles des villages avoisinants.

A noter que l’origine du conflit entre villages remonte au jour où pour des raisons diverses jugées majeurs, le siège de l’APC de Taourirt Ighil a été délocalisé vers celui de Tizi El Korn. En voulant réinstaller le siège de l’APC dans leur village, les habitants de Taourirt-Ighil rencontrent des oppositions de la part de ceux de Tizi El korn.

B. Mouhoub

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