Ras-le-bol des résidants de la cité Djouahri

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Aomar, traversée d’est en ouest par la RN 5, montre des signes d’impuissance devant le flux de véhicules empruntant sa périphérie.

Un tronçon de route que les conducteurs de camions n’aimant pas circuler de nuit ne quittent pas jusqu’au petit matin.

Toutefois, l’ouverture non stop notamment des restaurants, des cafés et des buralistes ainsi que l’implantation à cet endroit d’un poste des services de sécurité, expliquent l’option des routiers pour cette halte.

Cependant, si la prestation de services fournie sans répit rentabilise les fonds de commerces, cette joie n’est pas partagée par les résidants des alentours, tels ceux des 60 Logements Djouahri. Une cité où on se demande “Pourquoi on ne prie pas, par le biais de pancartes, les routiers à faire moins de bruits”. Une situation qui, au regret de tous les locataires, “provoque des coups de klaxons stridents qui nous font sursauter de notre sommeil à des heures tardives”. Ainsi, à l’approche des départs vers presque tous les points cardinaux du pays, signale-t-on. “Les transporteurs mettent en marche au moins une demi heure avant les moteurs, puis tel le rallye Paris-Dakar, ils font ronronner leur engin en démarrant”.

Mais, en plus de ces ruptures forcées du sommeil qui ont lieu chaque jour que Dieu fait sur les bordures de la RN 5 proches du marché hebdomadaire et du Hay Djouahri, un autre calvaire de même nature, survient tout le long de cette dernière dû au passage du train. Une corvée, depuis l’un ou l’autre sens, entraînant automatiquement la fermeture de la barrière, provoquant de ce fait de nuit, les klaxons de la file de véhicule qui atteint parfois la sortie est de Aomar.

A. Chérif

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