Cap sur la promotion du film documentaire

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Dans le cadre de ses activités cinématographiques, trois films documentaires ont été projetés à Semaoune puis à Feraoune et enfin à Béjaïa, et ce depuis la mi-juillet.

Objectif ? “Promouvoir le film documentaire à Béjaïa”, souligne Adenour Ziani, président de l’Association Cinéma et mémoire. Pour lui, il est question de donner l’occasion aux jeunes réalisateurs de films documentaires de s’exprimer à travers l’image avant d’aller à la rencontre du public. Au programme de l’Association “Cinéma et mémoire” trois films documentaires : “Entre nous” de Amine Aït Ouaret, “Harguine Harguine” de Meriem Achour Bouakez et “Cousines” de Lyès Salem. Ces trois films documentaires ont été projetés jeudi dernier à la petite salle de la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa devant un public nombreux. Les trois films documentaires traitent des thématiques diverses.

“Entre nous” d’Amine Aït Ouaret par exemple dresse les portraits croisés de quatre jeunes du village de Semaoune en quête du “meilleur moyen pour vivre leur passion à travers l’engagement associatif”. En l’espace de dix-neuf minutes, le jeune réalisateur a su, à travers l’image mettre en exergue la détermination de ces quatre jeunes à vivre pleinement leurs vocations en dépit du manque criant de moyens matériels notamment des infrastructures de loisirs et autres.

Le film documentaire “Harguine, harguine” de

M Achour Bouakez, traite du phénomène de la “Harga”. Dans ce film, la réalisation est allée à la rencontre de Fateh un “harraga” qui a tenté la traversée de la Méditerranée à bord d’un chalutier. Lors de cette périlleuse traversée deux jeunes ont péri après que le chalutier eût été percuté par un bateau de la marine algérienne. Dans ce film, Fateh, le rescapé, et d’autres jeunes racontent leur quotidien, leurs problèmes et leurs aspirations. Pour eux, rejoindre l’autre rive de la Méditerranée, est la seule planche de salut pour en finir avec un quotidien intenable.

Le film “Cousines” de Lyès Salem, traite de la situation de la femme en Algérie. Une situation où les femmes sont souvent privées d’une certaine autonomie de décision. Trente et une minutes auront suffi au réalisateur pour mettre en lumière les heurts entre traditions et développement. Ainsi s’achève le périple de l’Association Cinéma et mémoire visant la promotion du film documentaire après avoir sillonné trois communes.

Tombée de rideau : Cinéma et mémoire à la Maison de la culture un jeudi soir. A travers ces projections, Cinéma et mémoire affiche aussi son engagement et sa franche détermination à assister les jeunes réalisateurs. Signalons en outre que les trois films sont le couronnement d’une année de formation de ces jeunes réalisateurs. L’avenir leur appartient. Amen !

D. S.

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