Les jeunes entre monotonie et… oisiveté !

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Sans aborder les interminables soucis qui gangrènent la vie des citoyens de cette région qui mérite pourtant mieux, la situation presque endémique de la jeunesse est à ce point révélatrice du désastre que connaît la région. Des jeunes condamnés tantôt à “raser” les murs, tantôt à déambuler entre les cafés de la localité. Celui dit “Mon Village” au centre-ville ne désemplit d’ailleurs pas. L’oisiveté gagne les esprits, la monotonie risque de les achever. Même les activités culturelles se font désirer alors qu’une salle des fêtes, qui n’a rien à envier aux grandes structures de la culture, croule sous les décombres de l’oubli.

Le spectacle animé récemment par Hacen Ahrès dans le cadre du Panaf a montré l’étendue de la soif d’une jeunesse avide de ce genre d’initiative. Le premier adjoint de l’APC des Ouadhias reconnaît que le manque est criant. M.Ouerd cite l’absence d’un club de football pour une daïra comme les Ouadhias. “Nous allons nous réunir cette semaine avec les dirigeants du Football club de Ouadhias pour étudier l’éventualité de lancer les activités du club et la procédure d’homologation du stade. Cela permettra à nos jeunes de trouver un espace et cadre où ils pourront exercer leur sport préféré. La relance de l’activité du FCO est notre cheval de bataille, la commission sociale et des activités culturelles y est totalement engagée”, nous indique Smail Ouerd. La direction de la culture ainsi que celle de la jeunesse et des sports devront, dans ce sillage, réinvestir les espaces qui dépendent “officiellement” de ces deux secteurs. Les discours harassants doivent laisser place à une action concrète sur le terrain, si l’on veut réellement libérer la jeunesse des fléaux sociaux. Cela s’applique bien évidemment aux autres localités du sud de la wilaya qui aspirent à un avenir meilleur.

A. Z.

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