Ghoul Madani, Assef Abdelfettah, Djeffel Gana… que de noms qui résonnent comme un air de déjà entendu et qui revient sans cesse rappeler qu’on ne les remerciera jamais assez !Autant de noms et de beaucoup d’autres qui œuvrent également dans l’ombre et loin des feux de la rampe pour réussir l’œuvre commune qui a fait du volley ball bgayeti, aujourd’hui, une réalité incontournable. Ils ont contribué avec leurs pairs dont on citera les techniciens Kaci, les frères Ikhedji, Imloul, et tout le staff de la LRVB a en faire l’édifice d’un pôle de développement par excellence. Que ce soit le mini volley, le beach volley… ou le volley ball tout court. La discipline s’est vue grande et offre pour l’heure une véritable pépinière nationale inépuisable qui s’etend d’Awzellaguen à Kherrata en passant par Seddouk, Toudja, Ait Smail… villes, aujourd’hui, sorties de l’anonymat qui se voient disputer les grands titres.Cette discipline qui a élu domicile à Bgayet et bien que ne lui offrant pas tous les véritables moyens pour bien s’y développer, offre bien en retour la totalité des titres régionaux, nationaux… et continentaux, et il n’est plus utile de souligner qu’à l’exception de l’unique trophée “cédé” par le NCB au GS Chlef, tous les autres ont pris la voie des Hammadites. Tous ces titres, toutes ces concrétisations… sont autant de fierté et de considération pour tous ces hommes qui ne cessent d’œuvrer inlassablement pour faire avancer davantage ce sport, qui fait partie désormais du décor local, et se joue dans les rues écoles, universités. En organisant régulièrement le beach-volley ball qui désormais s’inscrit également comme l’une des traditions bgayeties aussi bien pour les dames que pour les messieurs… En attendant les minibeach et les circuits de grandes envergures qui figurent encore à l’état de projet… à mettre en œuvre. De tels évènements sont autant de véritables rendez-vous d’élite, de familles et des moments de joie, d’émotion, de rencontres conviviales qui méritent d’être soutenus et encouragés… ce qui n’est pas encore le cas disons-le. Car tous ces hommes pleins de bonne volonté, ne parviennent jamais au bout de leurs tâches, dès lors que des autorités, des élus et des sponsors locaux ne cessent de leur tourner le dos, quand d’autres implantés bien loin de cette contrée, Blida pour être précis, apportent régulièrement leurs apports et les soutiennent ! ?. Certes, une volonté se dessine localement et est à féliciter mais reste encore à renforcer pour notamment réaliser les grands challenges internationaux et dans des sites normatifs, officiels. On n’honorera jamais les efforts de ces hommes qui rêvent et qui croient encore en la faisabilité de leurs projets et qui continuent à faire du porte-à-porte pour persuader, pour négocier le moindre apport supplémentaire… bien que tout cela reste à l’évidence, du domaine du bricolage, en attendant l’arrivée des grands moyens et du professionnalisme pur et dur… qu’on attend désespérément dans le volley.
Oulhadj