Annoncé en grande pompe dans un contexte de campagne électorale, le projet portant réalisation d’un stade au profit du village Aït Abdelmoumène ne voit pas encore le jour. Pourtant, les jeunes de ce village de plus de 14 000 habitant attendent avec impatience la concrétisation de la promesse de ceux qui sont actuellement en charge des affaires de la municipalité.
Le stade n’est pas la seule infrastructure qui manque à la région qui regorge de potentialités. La maison de jeunes du village, qui sera le lieu d’entraînement pour la section karaté, ne bénéficie pas à tout le monde. Des centaines d’athlètes exigent leur créneau et une programmation des séances d’entraînement dans ladite maison de jeunes.
Un entraîneur de karaté a été obligé de louer un “garage” dépourvu du minimum, pour assurer l’encadrement d’une section karaté-do.
Des demandes sont sur le bureau du P/APC qui sera contraint de trancher en faveur de ces jeunes. C’est dire que l’infrastructure sportive fait sérieusement défaut à un village qui mérite pourtant mieux. Celle existante, avoue un citoyen, n’est pas du tout gérée et est livrée à elle-même, de même que les jeunes qui lancent un appel en direction des autorités locales pour affecter des projets à même de permettre à la masse juvénile de trouver un refuge afin de s’épanouir socialement et, du coup, échapper à l’oisivité, mère de tous les vices.
Z. N.
