Dans l’attente…une mercuriale favorable aux petites gens

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En effet, les produits maraîchers et fruitiers de large consommation, telle la pomme de terre sont disponibles sur tous étals des marchés et autres lieux de vente. A titre d’exemple, au niveau du marché central couvert, situé au centre-ville, celle ci est affichée au prix de 17,50 DA à 25 DA le kilo. La tomate, légume de saison par excellence, est vendue entre 25 à 45 dinars le kilo alors que le piment, son prix varie selon la quantité éjectée sur le marché de 35 à 45 DA le kg. Il est de même pour la courgette, qui malgré une forte demande dûe aux fêtes, son prix de cession n’a, à aucun moment, durant ce mois d’août, excèdé 30 DA. Si, dans un passé proche, les prix connaissaient, certains jours de la semaine, des pics ; la disponibilité des produits en grande quantité ont fait chuter les prix, ce qui a fait dire, à un commerçant, rencontré sur le marché : “Que voulez-vous, c’est la loi de l’offre et de la demande”. Avec une production acceptable de l’oignon local, produit roi dans toutes les cuisines, et la réception de la production provenant des régions de l’Ouest du pays, les prix ont chuté au grand bonheur de la ménagère, son prix n’excède pas les 25 DA le kg. Pour ce qui de l’ail et eu égard probablement, à un mauvais rendement ou à un achat par certains mandataires pour la revente au niveau des marchés algérois, son prix varie entre 110 et 150 DA le kg de même pour le citron, qui est pour certains, inabordable, son prix dépasse les 200 DA. Concernant les fruits, cet été, ils ont connu, grâce à la politique du stockage dans les chambre froides une petite amélioration. Des pommes, selon leur calibrage sont cédées entre 20 à 60 DA ; de même pour certaines poires, à consommer le plus rapidement. Il en est de même pour les pastèques et le melon dont les prix varient selon la qualité, la région productrice et le calibre du fruit. En attendant, la flambée des prix probable à l’orée du mois sacré de Ramadhan qui est à approximativement à J-14, aucun souci n’est en vue et la consommation bat son plein.

S. Abdelkader

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