Le syndicat des œuvres universitaires menace de paralyser la prochaine rentrée

Partager

“Le conseil de la coordination syndicale tient fermement à souligner qu’il ne reculera pas sur le principe de la prise en charge et la satisfaction des revendications, et se réserve les droits que confère la loi en matière du droit de grève dès la rentrée prochaine”, souligne la coordination en conclusion d’une longue déclaration. Le syndicat affilié à l’UGTA revendique notamment la régularisation des travailleurs, la confirmation dans leurs postes des travailleurs promus depuis 2007, l’acquisition des 14 logements attribués en 2001, la promotion des travailleurs ayant à leur actif plus de 20 années d’exercice… “La situation socio-professionnelle des travailleurs n’a pas cessé de se dégrader. Les droits les plus élémentaires sont piétinés malgré les différentes démarches et protestations entreprises…” note la coordination des œuvres universitaires indiquant que “l’administration persiste dans sa logique d’entêtement de ne pas honorer les engagements pris lors des différentes rencontres”. La coordination incombe cette situation au directeur des œuvres sociales qu’elle n’a d’ailleurs pas ménagé. “Le directeur, apprenti manœuvrier qualifié, est entièrement responsable de l’instablité qui a secoué l’établissement ces derniers mois dont les conséquences ne sont pas des moindres”, martèlent les rédacteurs du document. En fait, pour la coordination, “c’est depuis l’installation de celui-ci à la tête de la direction que l’établissement a connu une véritable mascarade sur tous les plans que ce soit en matière de gestion de communication ou du respect du cadre de travail”. Par ailleurs, le syndicat signale dans la même déclaration adressée au ministre de la tutelle qu’il a saisi le directeur général de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), en vain, puisque ce DG, selon la même déclaration, “a affiché son indisponibilité pour tout entretien sous prétexte que son programme était chargé”.

Il est à comprendre que pour la coordination syndicale des œuvres universitaires centre de Tizi-Ouzou, le recours à la grève est l’ultime solution pou faire valoir les droits des travailleurs. En outre, la prochaine rentrée universitaire s’annonce d’ores et déjà chaude et risque d’être perturbée à Tizi-Ouzou.

M. O. B.

Partager