Urgence d’une passerelle et d’un pont pour les citoyens

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Sans nul doute, la dernière victime enregistrée au niveau de la commune d’El-Adjiba, âgée de 65 ans dans un accident de train, en raison de l’absence d’un passage à niveau gardé,a donné à réfléchir aux citoyens de la commune d’Ahnif, Parents d’élèves ou simples passagers qui utilisent quotidiennement les chemins de passage sur la voie ferrée.

Celle-ci, de son côté traverse non seulement la commune d’Ahnif de l’est à l’ouest sur une longueur assez conséquente mais divise aussi la localité du chef-lieu en deux rives importantes et distinctes : la rive sud et la rive nord.

Le passage d’une rive à une autre se fait par le truchement de certains chemins coutumiers qui malheureusement eux sont empruntés par la traversée obligatoire de la voie ferrée, en absence de toutes mesures de sécurité pour les citoyens, en particulier les écoliers et les collégiens qui fréquentent les établissements scolaires, situés au chef-lieu, en nombre important.

Pour preuve, l’année dernière, une fillette de 06 ans fréquentant l’école primaire du chef-lieu a été violemment renversée par un train de marchandises de retour à son domicile.

Un habitant a perdu sa propre mère, sur un passage non gardé, en se rendant à son champ ; un autre agriculteur a eu la vie sauve grâce au tracteur qui avait amorti le choc et fut scindé en deux parties en lieu et place ; des cheptels décimés, et la liste est longue à énumérer ; sans omettre de signaler les multiples cas où de situations mortelles ont été évitées de justesse en particulier pour les personnes âgées non accompagnées, qui ne voient ou n’entendent plus les trains arriver. Deux rives distinctes sont formées par le passage de la voie ferrée, la rive sud où vivent pas moins de 2000 habitants et où se trouvent les équipements publics, à l’image du siège de la commune ou du seul CEM et des habitations diverses nouvellement réalisées.

La seconde est la rive nord (bas de la voie ferrée)qui complète la commune avec quelque 2500 habitants et en particulier l’école primaire Boubi Ali qui est fréquentée par tous les écoliers d’Ahnif-centre. Contacté par nos soins, au sujet du danger qui guette les citoyens qui traversent cette voie ferrée, le maire de la commune d’Ahnif a effectivement pris ce danger au sérieux qui reste même une de «ses préoccupations majeures, pour preuve, la demande expresse de la wilaya d’installer en urgence avec la prise en charge de 02 passerelles au minimum et un pont pour les passage de véhicules et autres».

Cette demande a été faite au wali «qui a pensé à déplacer celles qui étaient prévues à être réalisées au niveau de la commue de Lakhdaria au profit de la commune, mais on attend toujours», avait-t-il conclu. D’ici là, la nouvelle rentrée scolaire est très proche, le danger qui plane sur la vie de nos petits bambins n’est pas encore écarté.

Les chemins de fer, quant à eux, dans le cadre de la réalisation du projet de la nouvelle ligne électrifiée,ont procédé pour le moment à la réalisation d’une muraille le long de la voie ferrée sans pour autant penser ni à laisser des passages ou à poser des passerelles.

Farid K.

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