“Promesses, beaucoup de promesses non tenues, voilà à ce que nous avions eu droit depuis 2006”.
C’est en ces termes que les bénéficiaires des 168 logements AADL de Bouira ont introduit leur requête intitulée “Jusqu’à quand avec les promesses de l’AADL ?’’. Dans cette requête dont nous détenons une copie, ces bénéficiaires sont revenus sur les dates fixées par l’agence AADL pour la livraison de la deuxième tranche des 168 logements du projet des 300 logements. En effet, et selon leurs dires, après la livraison de la première tranche de logements en 2006, un délai de 6 mois a été fixé pour la réception du deuxième quota, seulement à cause du retard qu’a connu le projet, l’échéance a été reportée jusqu’à fin 2008, puis ajournée plus de trois reprises. Du mois de mars de l’année 2009, au mois de juin, puis au 5 juillet et le dernier délai en date fut celui fixé tout récemment à la fin du mois de juillet. “Tous ces délais ne sont que des promesses non tenues faites pour certaines en présence du premier magistrat de la wilaya’’, ont-ils souligné dans le document. Toujours, selon eux, les logements seront pourtant presque achevés et il ne reste que quelques travaux d’aménagement du quartier. “Ces derniers, expliquent les bénéficiaires, ont enregistré du retard et ce à cause du retard mis par Sonelgaz dans les raccordement en gaz de ville et en électricité.’’ Et d’ajouter : “Pourtant l’AADL s’est acquitté des sommes nécessaires auprès de l’agence Sonelgaz’.’ En fait, ce qui inquiète le plus ces bénéficiaires qui ont las d’attendre, c’est la rentrée sociale et scolaire. Beaucoup de parents se trouvent en effet devant un dilemme quant à la scolarisation de leurs progénitures. “On craint que la scolarité de nos enfants soit perturbée, car nous nous savons pas si on va les inscrire dans leurs anciens établissements ou bien dans de nouveaux établissements proches de la cité AADL dont les logements ne sont pas encore livrés’’, s’inquiétent les bénéficiaires. Devant cette situation, ils s’en remettent au wali et sollicitent son intervention afin qu’il donne des instructions allant dans le sens de l’accélération des travaux. Enfin, les bénéficiaires ne demandent qu’à rejoindre leurs logements le plus tôt possible.
D. M