La mendicité prend de l’ampleur au centre-ville

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Pourtant interdite par la loi, notamment lorsqu’elle est pratiquée d’une manière organisée, la mendicité est devenue un fait de société anodin en dépit de l’image dégradante qu’elle offre presque tous les jours dans nos villes, comme c’est le cas à Boghni. En effet, ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur, si rien n’est fait pour au moins l’atténuer, d’autant plus qu’il s’agit d’un réseau très organisé disposant de moyens pour s’assurer le maximum de profits. Malheureusement, parmi les moyens utilisés, il y a des enfants et des femmes imprégnés de techniques propres aux mendiants, particulièrement celles de toucher la sensibilité des gens, soit en les implorant de les aider ou en donnant l’image d’être exposés à la misère et au dénuement. Pour les autres, il n’y a aucun doute pour ceux qui ont l’habitude d’être harcelés à chaque coin de rue, d’ailleurs des fois sans leur porter attention, ne s’agit ni plus ni moins que d’une activité professionnelle au vu des visages étrangers qui investissent les grandes artères de la ville, et ce, à des périodes bien précises. Généralement, les jeudis et vendredis constituent des journées pour déployer le dispositif pour solliciter la générosité des passants, en plus de la journée de dimanche instituée jour de marché à Boghni.

En outre, à l’approche du mois de Ramadhan, il faut s’attendre beaucoup plus que les autres périodes de l’année à une présence massive de mendiants dans les rues les plus fréquentées à Boghni, une ville ciblée par ce phénomène rappelant les maux qui rongent notre société.

M. Haddadi

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