La cité AADL de Draâ Ben Khedda se trouve dans un état déplorable. C’est ce qu’ont tenu à dénoncer ses locataires qui ont saisi le directeur général de l’AADL d’Alger à travers une lettre de réclamation. Ces locataires, organisés en association qui porte le nom Mimosa, déplorent notamment l’inondation des caves par les eaux usées, dégageant des odeurs nauséabondes et générant une grande invasion de moustiques.
Ces habitants craignent pour leur vie et celle de leurs enfants, proies à un réel danger de maladies à transmission hydrique. Les locataires font savoir au directeur de l’AADL que les ascenseurs ne sont pas opérationnels et que l’eau potable ne parvient pas au 7e étage. Dans leur lettre, ces citoyens disent que l’éclairage public est totalement défaillant au niveau de leur cité. Ils parlent également de l’absence d’une aire de jeux pour leurs enfants. Ces carences sont considérées par les locataires comme étant les plus urgentes. Sinon, il existerait d’autres failles dans cette cité AADL Draâ Ben Khedda II, que les prestataires n’ont pas jugé utile d’énumérer. Ils lancent ainsi un appel au directeur général pour qu’il vienne en aide à ces habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer ni sur quel pied danser. Ils assurent qu’ils ne peuvent plus assister à la dégradation de leur cité. Ces habitants ne comptent pas baisser les bras. Combien sont-ils en fait ces villages et cités qui se trouvent dans la même situation que les bâtiments AADL de DBK ? Ils sont certainement beaucoup et nombreux. La preuve c’est que la wilaya n’a jamais renoncé avec le mouvement de protestation pour réclamer justement une meilleure prise en charge des problèmes relatifs au cadre de vie insupportable dans certains endroits.
M. O. B.