La décharge publique de Yakourène a été fermée, hier, par la population du village Aït Aïssi de la même commune. Ces villageois s’opposent à son implantation sur les lieux, arguant qu’elle se trouve près de leurs domiciles.
Les autorités locales de Yakourène mais aussi celles d’Azazga qui ont utilisé cette décharge pour les ordures de leur commune, se retrouvent du coup dans une situation délicate. Où évacuer désormais les ordures ménagères des deux municipalités ?
C’est la question qu’elles se posent, cela d’autant que les habitants du village Aït Aïssi qui n’ont d’ailleurs pas caché leur colère hier, sont déterminés à fermer cette décharge pour de bon. “Pas question que les engins de l’APC reviennent ici”, nous dit un villageois. Les deux paisibles villes d’Azazga et de Yakourène risquent d’être envahies par les ordures dans les tout prochains jours si une solution n’est pas trouvée. Ce qui n’est pas du tout évident dans la mesure où le problème de décharge est souvent posé dans la région d’Azazga.
Pour plus d’un, le problème persistera jusqu’à la réception du projet du centre d’infouissement technique accordé par la commune. Celui-ci, pour ceux qui ne le savent pas, sera implanté à Boubhir, cela pour que le projet ne soit pas confronté au problème d’opposition des citoyens, lequel mène vraiment la vie dure aux autorités locales à travers l’ensemble des communes de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Une wilaya où cet épineux problème relatif aux décharges publiques est sérieusement posé à cause toujours des oppositions. A Fréha par exemple, l’APC a opté pour le système D, en créant une décharge dans la ville, une solution “géniale” préconisée après la fermeture d’une décharge par la population des villages se trouvant à proximité des sites de ladite décharge.
M. O. B.