Ali Bentoura : éducateur et formateur de jeunes

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Enfant, il avait fait son école au club affilié alors à la Sonitex, cet ex-fleuron de l’industrie textile à l’échelle de l’Afrique du Nord, avant son malheureux déclin.

Dans cette école, le garçon-joueur qu’était Ali Bentoura, recevait toutes les notions éducationnelles sportives, consistant à rechercher comment gagner techniquement avec des prouesses personnelles pour faire la fierté de son équipe, sportivement, sans chauvinisme, mais avec ce travail assidu, ponctuel qui fait toujours aboutir à la réussite, aux bons résultats, à l’objectif tracé. C’est une méthode de travail consistant à inculquer la “jalousie” de soi, à défendre sportivement et collectivement les couleurs du club. C’est dans une atmosphère de convivialité que Ali Bentoura fera ses classes avec les benjamins, les minimes puis les cadets, toujours comme milieu de terrain, au sein de la fameuse équipe de la Sonitex. Après l’obtention de son diplôme de technicien supérieur, dit-il, il opta pour une spécialité d’éducateur sportif, option football. Il s’occupe ensuite, tout en exerçant le métier de technicien supérieur de l’Orlac de Draâ Ben Khedda, sa ville natale, des entraînements à l’école de football du PSD, avec un collectif d’une vingtaine d’élèves qu’il suit à chaque fois de l’école de la catégorie des cadets et le cycle recommence.

Pour ce jeune entraîneur des jeunes, l’essentiel ce sont les résultats et de ce point de vue, il n’y a pas plus éloquent que notre quatrième place au classement général à l’échelle régionale pour la catégorie des jeunes (minimes, cadets et juniors), sachant qu’en individuel, ces catégories sont classées respectivement à la première place pour les minimes, champion de wilaya d’Alger. C’est en tout cas honorable. “Pour moi, c’est le retour aux années fastes quand Mirabeau était une véritable pépinière de jeunes joueurs qui faisaient la fierté de la localité quand ils évoluaient en Nationale avant de devenir des internationaux”.

Bentoura indique qu’il “sent revenir ces belles années de gloire de l’ex-Mirabeau, notamment avec nos nombreux jeunes talents qui ne cherchent qu’à s’épanouir.

Pourvu que ceux-ci trouvent à leur côté de bonnes mains chez de bons éducateurs et formateurs, à la hauteur de leurs talents et qui sachent leur inculquer une “saine” éducation sportive”, tel est du moins ce que nous décelons de l’état d’esprit de notre jeune entraîneur — Ali Bentoura à 52 ans — dont la vision observatrice lorgne vers des horizons plus ou moins lointains, à moyen comme à long terme, convaincu de l’avènement d’un club à Draâ Ben Khedda et qui ferait rayonner la région par ses talents sportifs, voire même à “renflouer”, comme c’était le cas dans le passé, des clubs voisins, pour peu qu’un peu de considération et de moyens soient accordés et mis sous la responsabilité de mains “responsables” désintéressés, sans égoïsme ni étroitesse d’esprit, fixant des objectifs nobles d’intérêts précis du seul club. Décidément, c’est grand comme regard, même si notre éducateur paraît encore jeune dans le métier. Bon vent en tout cas !

Antar Boufatis

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