Alors que le taux de chômage culmine et atteint des pics alarmants de 50 %, en particulier dans les zones les plus reculées, à l’image des multiples bourgs de la localité de Sebkha, des contrées de la localité d’Ighrem, et même le chef-lieu de la commune n’est pas épargné, les 100 locaux professionnels dont avait bénéficié la commune d’Ahnif, à l’instar des autres communes de la wilaya de Bouira “ne voient pas encore le jour ni le début de leur travaux, et pourtant ce programme a été inscrit depuis 2005” avait souligné le maire de cette commune.
Au début, l’absence d’une assiette du terrain pour la réalisation dudit projet était une contrainte réelle qui s’est posée, mais actuellement cette dernière a été résolue par un dégagement d’une assiette de terrain sise à “Douba” au lieudit “eucalyptus” avait rappelé l’orateur.
Ainsi les 20 premières unités ou locaux seront concrétisés sur ce site en attendant que le complément dudit programme suivra selon le président d’APC au niveau de la localité de Tikramtath distante de quelques 05 kilomètres au sud du chef-lieu de la commune longeant le CW 11 menant vers la localité de Sebkha où la commune aurait acheté une parcelle de terrain qui permettra de concrétiser ce dit programme. L’absence d’investissement, prive, ou public, de débouchés, des activités commerciales ou autres qui pourraient juguler le chômage qui frappe de plein fouet une grande partie de la jeunesse auquel s’ajoute cette carence et retard dans les réalisations des programmes qui sont destinés spécialement à cette frange sensible de la population, ne fait que corser la situation générale (peu reluisante) de celle-ci vouée au scepticisme et à l’angoisse.
F. K.
