Légères baisses des prix des légumes

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Après la hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes qui a accompagné l’avénement du mois sacré, les prix de ces derniers connaissent une baisse notable au marché hebdomadaire de Seddouk. A l’exception de l’haricot qui se maintient toujours entre 60 et 65 DA le kg, la pomme de terre qui se vend à 40 DA le kg et la laitue qui est cédée entre 70 et 80 DA le kg, tous les autres légumes ont connu une légère baisse de leur prix, à l’instar de la courgette qui se vend entre 20 et 30 DA le kg contre 70 DA le kg les premiers jours du Ramadhan, le piment doux qui est cédé aujourd’hui à 30 DA le kg contre 60 à 80 DA le kg avant et le piment fort qui est cédé à 25 DA le kg seulement contre 60 DA le kg au début de cette période du Ramadhan. Toutefois, ce n’est sûrement pas par charité ou par bienfaisance encore moins par le souci de venir en aide au citoyen dont la bourse est déjà épuisée, mais uniquement par le recul et la baisse de la demande du côté des citoyens qui connaissent une baisse terrible de leur pouvoir d’achat d’une part et qui ont découvert la spéculation des commerçants et l’enjeu du marché d’autre part.

A présent, le citoyen à Seddouk achète pour une livre et se contente des produits de grande nécessite seulement, surtout qu’ils sont à quelques jours seulement de deux rendez-vous importants qui nécessitent de grandes dépenses : la rentrée scolaire et l’Aïd El Fitr. “Certains commerçants essaient toujours de nous imposer d’acheter par grandes quantités car lorsque vous demandez combien coûte un kg d’un légume quelconque, il vous répondra 3 kg à 100 DA, 2 kg et demi à 150 DA, mais moi je n’ai besoin que d’un kg”, dira un client. A Seddouk pas question de discuter la qualité des fruits et légumes car non seulement vous risquez de rentrer chez vous le couffin vide mais aussi vous risquez d’entendre des propos qui ne vous plaisent surtout pas.

Car en absence de toute concurrence c’est les commerçants seuls qui font la loi. C’est eux qui commandent le marché. Et avec la disparition progressive des petits jardins potagers, les ménages à Seddouk sont complètement sous le contrôle des commerçants.

M. C. Aït Meziane

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