Les vendeurs à la sauvette de la sardine

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l Ils sont nombreux ces jeunes poussés par le chômage jusqu’à faire le métier pour lequel ils ne sont pas destinés. Faisant fi des règles élémentaires d’hygiène en ces temps de canicule propice à la prolifération des microbes, ces jeunes proposent aux passants et à des heures tardives de la journée, les produits de mer essentiellement la sardine cédée selon les jours de 60 à 90 DA voire même 120 DA. Les cagettes qui contiennent le produit à vendre sont entreposées à même le sol, sans aucune protection contre la poussière, le pot d’échappement des voitures et surtout les milliers de mouches qui sont attirées par l’odeur caractéristique du poisson, sans compter les chats et les chiens errants qui rôdent aux alentours. Spectacle fort répandu dans nos villages et villes ces images dignes d’une époque révolue doivent disparaître à jamais du champ visuel du consommateur qui ne sait plus à quel saint se vouer. Se priver de cet aliment, nécessaire au corps humain et à la qualité douteuse, n’est certes pas à l’ordre du jour (le client n’étant pas encore roi) dans un pays régi par la règle de l’offre, de la demande. Mais, alors, que font nos services d’hygiène, dont chaque commune sans exception est dotée ?

M. Ouanech

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