C’est l’une des communes enclavée située à 30 km de la ville de la wilaya de Tizi Ouzou. Les Ouadhias, le chef-lieu de la commune et de daïra patauge dans le sous-développement depuis des années, pratiquement tout reste à faire dans cette localité. “Notre commune accuse un grand retard dans plusieurs secteurs…”, dira un habitant de la localité. La commune dispose dans le secteur de la santé de deux unités de soins dont une polyclinique, elle prend en charge les urgences et les malades provenant des quatre (4) communes de la daïra et même les communes limitrophes (environnantes). L’hôpital de 60 lits tarde à voir le jour qui est en principe retenu au chef-lieu de la commune dont le choix de terrain a été effectué, “il faut dire que c’est l’un des projets très attendu par les citoyens locaux, en ce sens que cela lui évitera les déplacements vers le secteur sanitaire limitrophe à Boghni ou aux Ouacifs. Et parfois au CHU Nedir-Mohamed (Tizi Ouzou), ce qui pose une contrainte de l’éloignement qui exigent un coût de transport très cher”, nous dit Ali. La suppression des services de psychiatrie qui était un apport pour les premiers soins, devient inquiétante pour les familles des malades. Le secteur de solidarité et fléaux sociaux, mis à part les couffins de ramadhan, l’action sociale reste dérisoire, pour ne pas dire inexistante ; pourtant le nombre de nécessiteux et les handicapés est plus important par rapport à l’aide et au quota octroyé. “L’action sociale doit être soutenue tout le temps, elle ne doit pas ressurgir uniquement à l’approche ou durant le mois de Ramadhan. Pour cela, l’Etat doit venir en aide aux nécessiteux par l’augmentation du nombre de bénéficiaires”, ajoutera Ali, président de la mosquée des Ouadhias. Les fléaux sociaux mettent en péril la sécurité des citoyens par l’essor et l’ampleur prit par ces derniers ; il n’y a pas de jour où l’on ne déplore pas de vols à la tire et de véhicules ainsi que des agressions de paisibles citoyens. La lutte contre ces fléaux sociaux doit être menée et soutenue par la présence quasi permanente des services de sécurité par des actions de dissuasion à l’égard des délinquants.
Z. M.
