Le mois de jeûne, durant la journée, seuls les employés sont à leur place, la Maison de jeunes n’entreprend aucune activité culturelle.
C’est après le f’tour que l’ensemble des locaux de l’établissement se mettent en marche, et entrent en action, ce qui fait dire au premier responsable : “C’est normal, lorsque le ventre est plein, la tête se met à chanter”. A partir de 17 h donc, tout le personnel rejoint son domicile pour rompre le jeûne, à l’exception précise t-il “de deux agents de sécurité qui ne quittent pas l’édifice public pour accueillir juste après le ftour les premiers visiteurs venant solliciter la Maison de jeunes”. Tels ces adhérents, et autres visiteurs, qui s’adonnent à des parties de pétanque ou de billard et qui finissent bien tard dans la nuit. Tout comme les deux surveillants de nuit qui sont chargés de conduire les intenautes vers la grande salle dotée de pas moins de 11 appareils, des aménagements et des équipements qui par la valeur de l’investissement qu’ils représentent, poursuit le directeur “contraignent ceux qui sont de garde à veiller jusqu’à ce que le dernier internaute quitte la salle”.
Aussi, les soirées ramadhanesques à l’intérieur de la Maison de jeunes, s’étendent à une autre activité culturelle, mais musicale cette fois-ci, laquelle attire les quelques “survivants” et adaptes de la musique chaâbie, pour lesquels on a mis à leur disposition un orchestre bien fourni en instruments appropriés à “monter” des airs mariés à l’arabe populaire.
Par ailleurs, la Maison de jeunes de Lakhdaria n’est pas restée en retrait par rapport aux activités religieuses organisées par la direction de tutelle, des adhérents ont été désigné pour prendre part à Moussabaket Ramadhan, un concours où des prix seront distribués aux meilleurs participants.
A. Chérif
