Le calvaire des militants amazighs marocains ne connaît pas de frontières. Ainsi, au Maroc, la police de sa majesté le roi se charge de réprimer toute voix amazighe, mais la nouveauté dans la chasse à ces militants est l’implication des militants extrémistes islamistes dans cette sale besogne.
Selon un communiqué des membres du colloque sur les droits des Amazighs en Afrique du Nord, le militant amazigh, Fadel Alayet, est victime, “pour la deuxième fois, de violence physique et tentative d’assassinat perpétrée à son encontre par un groupe d’extrémistes islamistes”, informe encore le communiqué. “L’agression a provoqué chez la victime des souffrances physiques et psychologiques néfastes”, relève le communiqué.
Le communiqué a ajouté que Fadel Alayet est ciblé en raison de ses activités politiques. Et d’informer, en outre que le colloque qui allait avoir lieu en Grèce devrait être animé par l’avocat Ahmed Dgherni, président du Parti démocratique amazigh et par Rachid Moumni, représentant du Congrès mondial amazigh en Belgique.
“Fadel Alayet a été menacé de mort par ses agresseurs qui lui ont demandé d’annuler le colloque et ne pas inviter le maître Ahmed Dgherni qu’ils qualifient d’anti-Islam vue que ce dernier adhère à la pensée occidentale et promeut la laïcité en Afrique du Nord.”
Dans le même communiqué, les membres du colloque et amis de la victime dénoncent avec fermeté “cet acte criminel et toutes les pratiques terroristes des islamistes en Europe”.
Ils lancent, par ailleurs, un appel aux autorités grecques pour prendre les mesures nécessaires contre les agresseurs et appelons tous les autres pays européens ainsi que toutes les organisations internationales progressistes à fournir une protection juridique pour les militants amazighs résidant dans l’Union européenne.
Cette grave atteinte à un militant amazigh par des activistes islamistes en Grèce, profite encore une fois de l’accointance des gouvernants anti-Amazigh avec les cercles islamistes.
M. Mouloudj