Journée de fête ou de grève ?

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Il y a moins de quatre décennies de cela, durant l’Aïd, les travailleurs ouvraient droit à une journée de repos pour la fête de l’Aïd El-Fitr et à trois journées pour la fête de l’Aïd El-Adha. Depuis, une ordonnance présidentielle est venue partager équitablement les quatre journées en accordant aux travailleurs deux journées de repos par fête. Ceci concerne bien entendu le personnel travailleur en général exception faite pour celui posté ou de permanence, à l’instar des services de sécurité ou encore de la protection civile. Outre donc ces derniers, il y a aussi d’autres corps qui, sont certes de repos le premier jour de fête mais, travaillent généralement le deuxième jour, telle que la corporation des journalistes. Pour ces derniers, ces journées sont un véritable cauchemar du fait que pratiquement tous les magasins et surtout les restaurants sont fermés. En plus de cette catégorie de travailleurs, les citadins en général sont pénalisés par le petit nombre de boulangerie à produire du pain durant les fêtes religieuses notamment. En ce deuxième jour de l’Aïd de cette année par exemple, les boutiques de la ville étaient presque toutes fermées jusqu’à une heure tardive de la journée.

Concernant les restaurants fréquentés par les employés des administrations et autres établissements du chef-lieu, il n’y avait que deux à avoir ouvert et il fallait faire le tour de la ville pour les dénicher. Ils étaient pleins à craquer et cela dénote tout simplement que ceux qui avaient pris la décision de fermer leurs établissements avaient tort. Effectivement une étude de marché se fait sur la base des données antérieures et tout porte à croire que ces derniers n’ont fait aucune étude sinon ils n’auraient jamais laissé cette erreur se reproduire à chaque jour férié. En ayant les statistiques des travailleurs présent à leurs postes durant les différentes journées fériées, les services de la direction du commerce ne peuven-ils pas, en collaboration avec les syndicat des commerçants, obliger les restaurants, les transporteurs, les boulangers et autres à assurer des permanences, à tour de rôle s’il le faut ?

A. Gana

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