Deux jours sans pain

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Les boulangers ne sont pas en grève comme le commun des citoyens serait amené à le penser. Mais bien que de nombreuses boulangeries demeurent ouvertes, en ces jours de fêtes, elles ne proposent à leur clientèle que de la pâtisserie.

Le pain, inutile d’en chercher, on n’en trouvera nulle part. Ainsi, les citoyens qui n’ont pas pris la précaution de stocker quelques baguettes ont été pris au dépourvu, se rabattant malgré eux, sur la galette “maison”.

Même si le pain du commerce est loin d’égaler le traditionnel “pain kabyle” de nos grands-mères, il n’est pas demandé par tout le monde. Par ailleurs, des personnes âgées, ou des malades, sans force pour pétrir leur galette, se sont retrouvées contraintes d’adapter leur menu.

Si la fermeture de certains commerces n’a pas d’influence immédiate sur la vie des citoyens, celle des boulangeries, par contre, ne peut pas passer inaperçue.

Dimanche, jour de l’Aïd ainsi que le lendemain, il était impossible de trouver une baguette de pain dans tout

Michelet. Ce qui n’est pas une première puisque les magasins ne semblent pas soumis à une quelconque obligation. Le non-respect des horaires ou des jours d’ouverture devient de plus en plus courant. Durant les jours fériés, Michelet ressemble à une ville morte au grand dam des consommateurs qui doivent à chaque fois prendre leurs précautions. Si personne ne peut dénier le droit au repos à tout un chacun, il est par contre, inconcevable que tous les magasins ferment en même temps. Dans de tels cas (jours de fête), des boulangeries “de permanence” tout comme les pharmacies, doivent restées ouvertes, par respect à leurs clients.

L’intervention de l’association des commerçants qui devraient mettre un peu d’ordre dans cette anarchie est vivement souhaitée.

A. O. T.

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