APC Taourirt Amrane : le bras de fer continue

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Le conflit, opposant l’APC d’Aïn El Hammam à un groupe de propriétaires, habitants de Taourirt Amrane, un village à trois kilomètres du chef-lieu de Aïn El Hammam, n’est pas près de voir son épilogue.

Aucune des deux parties n’est prête à céder. Pourtant, à un certain moment, on avait observé une certaine accalmie, laissant présager d’une possible solution, pouvant contenter les deux parties qui revendiquent la propriété d’un terrain convoité par l’APC qui envisage d’y construire des logements sociaux. Situé sur les hauteurs de la ville, de part et d’autre du lycée de jeunes filles, le terrain à l’origine du conflit, a été choisi par une commission ad hoc pour l’implantation de 160 logements, devant, entre autres, servir au recasement des anciens locataires des bâtiments détruits au centre-ville.

Les terres sur lesquelles sont implantés le CEM, le lycée ainsi que la cité de Sidi Ali Ouyahia appartiennent à des villageois de Taourirt Amrane qui affirment “Ne plus accepter d’expropriations arbitraires”.

“Nous avons trop donné pour la commune. Nous voulons garder pour nos enfants le peu de terrains qui restent”, affirment ceux qui sont venus, mardi dernier, s’opposer aux topographes, désignés pour effectuer des relevés. “Le territoire de la commune est vaste. Que la mairie oriente sa quête de terrain vers d’autres endroits” ajoute un habitant du quartier qui ne céderait “Le bien de mes ancêtres à aucun prix”. C’est la troisième fois que les employés du bureau chargé des études sont renvoyés. Leur arrivée sonne, à chaque fois, le rassemblent de tous les opposants qui, cette fois, sont venus sur les lieux pour les aviser que “toute intrusion dans nos champs serait assimilée à une violation de propriété privée”. C’est dire que le conflit risque de durcir dans les jours à venir.

A. O. T.

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