Inondations après les dernières pluies

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La circulation a été interrompue momentanément suite à cet épisode pluvieux. La voirie a été également détériorée par les eaux. La canalisation installée pour évacuer les eaux pluviales sur la route de Maâla, ainsi qu’à la place des Trois-horloges, étaient bouchée lors des premières pluies de cette saison, apprend-on auprès des habitants. Ce qui a aggravé l’accumulation des eaux sur ce tronçon. “Nous frôlons à chaque fois la catastrophe : quelques millimètres de plus et c’est tout le quartier qui sera inondé”, se lamente un habitant des cilocs. Une trentaine de maisons individuelles se situent désormais sur l’emplacement de ce tronçon, et sont exposées à un danger d’inondations plus que probable ces pluies ont, de nouveau, relevées l’inadéquation du réseau d’évacuation des eaux pluviales. Il a suffit d’une forte averse d’une vingtaine de minutes pour que certains quartiers de la ville soient complètement inondés. Les eaux qui déferlaient le long des chaussées ont débordé pour inonder les trottoirs, obligeant les passants à se mouiller, par endroits, pour poursuivre leur chemin. Le centre-ville, en aval des quartiers supérieurs, devient une sorte de réceptacle vers lequel se déversent toutes les eaux et sa position ne fait qu’aggraver la situation. Par ailleurs, la Protection civile ne déplore heureusement aucune victime parmi les citoyen qui, faut-il le rappeler, ont connu des inondations similaires l’année passée. Les inondations survenues sont dues principalement au mauvais état du réseau d’évacuation des eaux pluviales. A ce sujet, il faut rappeler que les pouvoirs publics attendent toujours les premières pluies avec toutes les conséquences pour qu’ils entament les travaux de nettoyage et de débauchage du réseau d’évacuation. Bien que l’averse ait été fugace, quelques ruelles ont été toutefois partiellement inondées et une partie de la RN 26 a été submergée par les eaux. Les pluies qui se sont abattues sur Sidi-Aïch ces dernières 24h ont provoqué des inondations notamment le quartier des Trois-Horloges, localité connue pour être, de par sa topographie particulière, un réceptacle pour les eaux pluviales des dizaines de rues de cette agglomération. En effet, à chaque saison hivernale, le quartier du stade est sujet à des inondations répétitives, mais pour cette fois, il s’agit d’une inondation relativement minime, mais qui a plongé les habitants du quartier dans une angoisse et qui renseigne, par la même occasion, sur le peu d’intérêt porté par les autorités locales à ce problème récurrent qui dure maintenant depuis plusieurs années. De même du côté de la gare “cette situation est due en grande partie à la démission des responsables locaux qui, faut-il le dire, ne font pas leur travail durant l’été, en l’occurrence à tout ce qui a trait au nettoiement du réseau d’assainissement”. Le nettoyage des avaloirs ne se fait pratiquement jamais, et quand les services de l’APC daignent le faire, ils l’amorcent de manière très aléatoire et superficielle, pour clore ensuite l’opération dans des délais très brefs. C’est ce que est en partie derrière cette situation de vulnérabilité à la moindre pluie aussi courte soit-elle. Bien que la pluie ait cessé, l’eau n’a paradoxalement pas été évacuée de la chaussée et la circulation se trouve toujours encombrée. Tout au long de cette route, pourtant nouvellement réalisée, les accès secondaires de part et d’autres de la voie ont drainé de la boue et de la fange. “Cette situation renseigne sur la médiocrité des travaux entreprises”, nous dira un habitant dont la maison se trouve sur le bord de la route. Ce problème, qui est pourtant survenu l’année passée au niveau de cette route et qui avait nécessité la réfection et le rajout de plusieurs avaloirs, n’a pour autant pas réglé le problème de manière définitive. Cette situation devrait, par voie de conséquence, interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de prendre en charge ce problème de manière à appréhender les inondations.

Samy II.

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