Après les contre-performances enregistrées ces derniers mois par nos judokas, notamment aux récents Championnats du monde de Rotterdam, la Fédération algérienne de judo (FAJ) vient de décider de la mise en place d’une commission du judo de haut niveau. Il était temps d’organiser au mieux notre élite. En effet, un judoka préparant les Championnats du monde ou les Jeux Olympiques ne doit pas le faire au même rythme et de la même manière qu’un judoka ayant comme objectif une participation africaine. Malheureusement, c’est ce qui se faisait jusqu’ici. L’installation de cette commission vient ainsi rétablir un écart mais aussi donner un meilleur cadre d’expression à nos deux judokas de haut niveau qui sont Amar Benyekhlef et surtout Soraya Haddad dont le retour est vivement souhaité. Il s’agira notamment de mettre ces derniers à niveau des nouvelles donnes qu’a connues le judo mondial d’élite, surtout depuis l’instauration par la Fédération internationale d’un nouveau système de compétition. Dans ce cadre, le judo algérien accuse déjà du retard dans le nouveau classement initié par la FIJ dont les points comptabilisés par les athlètes comptents pour la qualification aux JO de Londres 2012. La commission qui vient d’être créée sera présidée par Idir Idir, l’entraîneur seniors dames du Groupement Sportif des Pétroliers d’Alger (GSP) et formateur à l’institut national de formation supérieure des sciences et technologie du sport de Dély Ibrahim, à Alger (INFS/STS).
Zahir Hamour