Le Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) sera cette fois-ci, l’hôte de la capitale du Djurdjura, à la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce festival, faut-il le signaler, s’étalera du 15 au 20 mars prochains. Cet événement annuel, qui donne rendez-vous aux amoureux du septième art à la ville des Genêts, marquera ainsi un tournant dans l’histoire. Après avoir sillonné différentes wilayas, le festival est désormais fixé définitivement à la capitale du Djurdjura à Tizi-Ouzou.
Par ailleurs, la participation est ouverte à tous les cinéastes algériens et étrangers ayant en commun la thématique définie par la ligne artistique du festival.
Un comité de sélection est installé par le Commissariat du FCNAFA pour procéder à la sélection des films éligibles à la compétition officielle et ce, conformément au règlement intérieur du festival. Cette structure est la seule habilitée à accepter ou à refuser tout film au festival. Ajouter à cela, un jury constitué de personnalités et de professionnels du cinéma, décernera l’Olivier d’Or pour chaque catégorie dont le long métrage fiction, court métrage, documentaire et animation.
En outre, la vocation première du festival est de présenter les films d’expression amazighe tout en encourageant le sous-titrage dans d’autres langues. A souligner que les films présentés dans le cadre des rencontres annuelles sont des œuvres inédites ou rares. Leur programmation se compose d’œuvres récentes et de films cinématographiques peu diffusées. Le festival FCNAFA donne à voir des réalisations de l’année dans une optique artistique, sociologique, historique et identitaire. Il se choisit une ligne artistique originale, notamment celle relatant la mosaïque culturelle et linguistique algérienne. De ce fait, il affiche une identité propre qui est l’expression linguistique avec ses différents référents culturels. La seconde caractéristique du FCNAFA est son aspect itinérant dans le but de contribuer par le moyen du son et de l’image à la démarche de la réhabilitation de l’amazighité à travers le territoire national. Le but étant de faire escale dans les grandes villes du pays où il y a disponibilité d’infrastructures cinématographiques et culturelles. Une fois l’itinérance achevée, le festival aura sa ville d’attache. La perspective est de le localiser dans la capital d’Alger. Il y a lieu de signaler que le dernier délai pour les inscriptions est fixé au mardi 5 janvier de l’année prochaine.
Kahina Idjis