C’est d’ailleurs durant cette opération que les trois engins explosifs ont été découverts. Selon nos information, les militaires ont également réussi à détruire une casemate.
Nos sources précisent que c’est au niveau du village Sala que ce double coup a été accompli par les forces de sécurité qui continuent d’ailleurs leur avancée dans le maquis de cette région de Bouzegène où un groupe qu’on dit important a été signalé. C’est suite à cette information que cette opération de ratisage a été enclenchée.
C’est la seconde opération du genre qui est menée dans cette contrée en l’espace de quelques mois à peine.
Les militaires avaient passé au peigne fin cette même région et ses massifs forestiers il y a près de deux mois.
Lundi dernier en début de journée, Bouzegène a connu un fort déploiement de l’armée qui a été appuyée par les éléments des GLD. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette opération n’a pas été vaine, puisque celle-ci a déjà permis la destruction de cette casemate où l’on a trouvé, selon des sources concordantes des vêtements, ainsi que les trois bombes. Il faut dire que l’ANP a mis de gros moyens dans ce ratissage et ce afin de pas rater son intervention et pourquoi pas de réussir à nettoyer cette région située au pied du massif d’Akfadou des groupes terroristes. Jusqu’à la fin de la journée d’hier, le ratisage se poursuivait toujours dans l’espoir d’éliminer ces islamistes armés qui confirment avec le temps qu’ils sont imprévisibles. Il y a une semaine ces terroristes avaient frappé du côté de Draâ Ben Khedda où ils avaient blessé deux policiers suite à une attaque à main armée perpétrée contre le siège de la BMPJ. Une dizaine de jours aupravant, soit la veille et le jour de l’Aïd trois attentats avaient été enregistrés, cette fois à Takhoukht et Souk El Tenine faisant un mort et six blessés parmi les forces de sécurité.
Il semble que ces mêmes forces de sécurité veulent frapper un grand coup à travers cette opération de ratissage, question de répondre au coup pour coup. En somme, services de sécurité et terroristes se mènent la vie dure à Tizi-Ouzou.
M. O. B.