“L’université de Béjaïa sera une future école supérieure en agroalimentaire”

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Implanté à l’intérieur de l’université Abderrahmane Mira, sur une assiette de plus de 2000 m2, le génie civil du laboratoire de recherche a coûté la bagatelle d’une dizaine de milliards et une enveloppe supplémentaire d’une quinzaine de milliards a été accordée sur place par M. Aourag pour son extension, y compris la réalisation d’une station d’épuration. Une copie architecturale de cette œuvre sera réalisée juste en face et abritera le futur centre de recherche en technologie agroalimentaire pour lequel une notification financière d’une trentaine de milliards vient d’être transmise. L’hôte de l’université annoncera que pour équiper ces centres de recherche, ses service accorderont un montant d’une cinquantaine de milliards à l’université. Le recteur interviendra pour dire que le centre d’innovation et de transfert de technologie encouragera, non seulement, à perpétuer l’organisation du forum de l’université de Béjaïa mais aussi sera la colonne vertébrale pour la création de micro-entreprises. D’ailleurs concernant ce forum, dont Béjaïa a une sacrée expérience, il constitue, selon l’invité de l’université, une passerelle entre cette dernière et le monde actif extérieur. Comme tiendra à le rappeler M. Aourag, le centre de recherche de Béjaïa appartiendra à tout le pays et permettra d’avancer plus loin.

Le projet de l’université de Béjaïa comprend le laboratoire de recherche qui sera achevé dans quelques semaines, son extension, le centre de recherche en agroalimentaire et le centre d’innovation et de transfert technologiques lesquels seront lancés au plus tard la fin de l’année en cours et dont les délais de réalisation ont été fixés à une année. Lors de la conférence de presse ayant suivi la visite du chantier et la réunion de travail des cadres universitaires avec le directeur du Centre national de recherche, ce dernier déclarera que l’université doit devenir un pôle de compétitivité dans la région et celle de Béjaïa a été choisie dans ce cadre et il faudra qu’elle se hisse jusqu’à atteindre l’objectif de pôle d’excellence qui est un pôle de rayonnement national. Il a été décidé d’opter pour le génie du vivant et des sciences de la vie pour l’université de Béjaïa, ce qui fait que cette dernière aura à répondre à tout ce qui est en adéquation avec la santé et l’amélioration des conditions de vie. C’est la raison pour laquelle, il a été décidé de mettre en place un centre de recherche en agroalimentaire avec la perspective d’ouvrir un centre de recherche en génie du vivant à Béjaïa.

Par ailleurs, toujours dans le même contexte, la faculté de médecine bénéficiera d’une unité pour le développement de la recherche et d’aide au diagnostic, c’est-à-dire améliorer les conditions de travail des professeurs et de la médecine en général et prendre beaucoup plus en charge les patients du futur CHU de Béjaïa et ses stagiaires en médecine. Ceci afin d’éviter les difficultés rencontrées par les autres centres hospitalo-universitaires à leur démarrage. Selon le conférencier, tout ceci rentre dans le riche programme quinquennal du président de la République.

Dans le domaine, la priorité est d’asseoir un système national de la recherche scientifique – un budget d’une centaine de milliards de dinars a été dégagé pour le redéploiement du secteur de la recherche – et pour ce faire, il faut tout d’abord une mise à niveau et la réalisation d’infrastructures de base qui sont les indicateurs qui permettent de voir l’évolution socio-économique.

Le centre national de la recherche scientifique qui dépend du Premier ministère s’est fixé l’objectif d’attendre 35 000 chercheurs dont 85 % travailleront dans la cinquantaine de centres de recherche qu’il prévoit d’ouvrir d’ici l’horizon 2012 et les 15 % rastants au niveau du centre national. Par ailleurs, le conférencier parlera des trois écoles préparatoires lancées en partenariat et ouvertes à Tlemcen, Annaba et Alger, réservées pour l’élite algérienne et du projet d’écoles supérieures dont l’université de Béjaïa peut être spécialisée en agroalimentaire.

En conclusion, il rappellera les trois grands axes de développement, à savoir la recherche scientifique qui est la recherche de base, la recherche stratégique pour le pays et enfin les projets fédérateurs pour l’état tels que le montage financier d’Oran et de celui de la production de l’énergie solaire conclu avec les Allemands. En tentant d’expliquer le travail fait par le Centre national de recherche et son domaine d’intervention, le conférencier informera les présents que durant la première semaine d’octobre, il y aura une campagne sur la recherche scientifique pour informer la population.

A. Gana

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