Lutte contre les infections nosocomiales

Partager

“L’hygiène hospitalière et la lutte contre les infections nosocomiales” ont fait l’objet d’une journée d’étude organisée par l’EPH d’Aïn El Hammam, au sein de l’école paramédicale qui possède les structures adéquates.

Le séminaire qui a duré toute la journée du mercredi était organisé à l’intention du personnel médical et des chefs des différents services de l’hôpital.

Le docteur Toudert, en sa qualité de spécialiste en épidémiologie, au CHU Nedir de Tizi Ouzou, entame la journée par une séance sur “les infections nosocomiales : stratégie de lutte et contrôle”, un exposé qui de par son importance, a retenu l’attention de l’assistance.

L’oratrice s’est attelée à donner le maximum d’informations allant jusqu’à citer de nombreux détails, loin d’être insignifiants, telle la proscription de l’utilisation du savon, en morceau, préconisant de lui substituer du savon liquide.

L’intervenante a, en outre, mis l’accent sur le rôle que doivent jouer les services chargés de l’hygiène hospitalière.

Se référant au CHU Nedir de Tizi Ouzou, elle met l’accent sur l’importance de certaines précautions susceptibles de limiter (éradiquer serait utopique) les risques d’infections. Ainsi, elle conseille à une bonne hygiène des mains, le port de gants, le nettoyage des surfaces ou l’isolement protecteur.

Lui succédant, avec le thème de “la gestion des déchets dans les établissements de santé”, Madame Dali a attiré l’attention sur le conditionnement des déchets des activités de soins (DAS) et des déchets des activités de soins à risque infectieux (DASRI) dont le tri, le conditionnement, l’entreposage et le transport sont définis par le décret du 9/12/2003, relatif à la gestion des DASRI.

Leur destruction par incinération (900 degrés) ou leur banalisation dans des broyeurs a été l’une des questions qui a été au centre des discussions, lors de la séance réservée aux débats. Les spécificités de l’hôpital de Aïn El Hammam ont été confiées au docteur Ramdane pour le volet “état des lieux” alors que M. Boufemeur s’est étalé sur la question du budget de fonctionnement qui ne peut faire face aux dépenses, pourtant nécessaires afin de mettre l’hôpital aux normes. L’acquisition d’un incinérateur ou des broyeurs, tout comme la réhabilitation de certains locaux vétustes ne peut se faire sans l’aide de l’Etat, car l’hôpital vieux de plus d’un siècle, nécessite l’intervention de spécialistes qui doivent le restaurer, en préservant son originalité. Pour terminer la matinée (à 14 heures), M. Arhab, le directeur de l’EPH, tout en apportant des réponses à certaines questions soulevées lors des débats, est revenu avec une communication sur “la contractualisation qui doit intégrer l’hygiène hospitalière”. Les comptes rendus des travaux d’ateliers qui se sont déroulés l’après-midi, n’ont été communiqués que vers dix-huit heures.

A. O. T.

Partager