Après la grève menée le jour de la rentrée des classes, le 13 septembre dernier, les syndicats de l’éducation sont revenus à la charge, hier, à l’occasion d’une date tout aussi symbolique, à savoir la journée de l’enseignement coïncidant avec le 5 octobre.
Le conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), le Syndicat national autonome de l’administration publique (Snapap) et l’Union nationale du personnel de l’enseignement et de la formation (Unpef)… entre autres syndicats, ont en effet appelé à un autre débrayage pour la journée donc d’hier. Un appel qui a été largement suivi dans la wilaya de Tizi-Ouzou. c’est en tout cas ce qu’ affirment certains initiateurs de la grève. L’Unpef, à travers son secrétaire général local, M. Sarni, estime que le mot d’ordre de grève a été suivi à 90% à travers le territoire de la capitale du Djurdjura. Le Cnapest a établi un taux de 95% de suivi dans la même wilaya.
Le moins que l’on puisse dire, en somme, c’est que le secteur de l’éducation a été sérieusement perturbé hier. Plusieurs établissements n’ont pas fonctionné.
Notons pour rappel que le mouvement de grève a été tenu pour réclamer encore une fois la satisfaction d’une plateforme de revendications vieille de plusieurs années. Celle-ci comporte notamment la révision du statut particulier de l’enseignant, la retraite après 25 ans de service, la fin du système de contractualisation…
Les syndicats ne comptent pas baisser les bras jusqu’à ce que cette plateforme soit prise en charge.
D’ailleurs, d’autres actions et grève sont attendues pour les prochains jours, à en croire le secrétaire de l’Unpef à Tizi-Ouzou, M. Sarni qui estime, en outre, que cette journée de l’enseignant censée être une fête est une “journée de deuil”.
M. O. B.