Pour les habitants d’Ain El Hammam, voyager devient de plus en plus aléatoire. Trouver un véhicule pour se rendre à Tizi Ouzou, en cette période, relève du parcours du combattant. les fourgons de transport à destination de la ville des Genêts font le plein dès six heures (6h) du matin. Les taxis sont partis bien plus tôt.
Les nombreux véhicules de transport collectif, en attente durant toute la nuit, au niveau de la station, sont vite pris d’assaut et démarrent un à un presque en file indienne. Les voyageurs, arrivés en retard (vers huit heures) n’ont qu’à prendre leur mal en patience et espérer dégoter une place chez un particulier de leur connaissance.
A neuf heures, la foule en attente d’un hypothétique véhicule qui reviendrait de Tizi, grossit de minute en minute. A la vue d’un taxi ou d’un fourgon, il se produit une bousculade dont, seuls les plus “musclés” sortent vainqueurs.
Le véhicule laisse en rade les filles, les vieux ou ceux qui n’osent pas jouer des coudes. Parmi eux, nous remarquons des étudiantes qui risquent de rater leurs examens ou des travailleurs qui se feront rappeler à l’ordre pour une absence qu’ils n’ont pas voulue. Chaque dimanche ou à chaque retour de fête, le problème de transport continue à se poser avec acuité. une situation, à laquelle les autorités devraient penser pour mettre les moyens qui, permettront a chacun de se déplacer librement. Les communes limitrophes dont les citoyens transitent pas Michelet doivent s’impliquer, elles aussi, dans l’intérêt de ceux qui les ont élus et auxquels ils doivent renvoyer l’ascenseur.
A. O. T.