Le village Khetaben, composé de plus de 900 âmes, situé à environ 20 km au nord-ouest du chef-lieu de la commune d’Adekar, est toujours en quête de faire valoir ses préoccupations auprès des autorités.
La situation décline en raison de l’absence d’un grand nombre d’installations nécessaires pour surmonter le difficile quotidien, un taux de chômage très élevé, un piteux état du réseau routier… et la liste est longue.
Par conséquent, les habitants réclament des projets de développement local afin de résoudre leurs problèmes, prendre les mesures nécessaires pour trouver des solutions appropriées en conformité avec les aspirations et les espoirs de la population et la promotion de la région pour l’extirper du sous-développement et de la soulager de la souffrance due à l’absence d’un grand nombre de commodités nécessaires à la vie décente.
Il est à noter que cette région souffre aussi d’un manque accru en eau potable, “qui est la plus grande préoccupation de la population, notamment en été”, nous dit un villageois.
Par ailleurs, le manque ou l’insuffisance d’éclairage public dans cette zone rurale très reculée, s’ajoute à la fragilité et à l’impraticabilité de différents accès menant aux différents lieux. Pis encore, ce village dont l’altitude est considérablement élevée (plus de 900 mètres), fait face aux dures conditions météorologiques pénibles, notamment en hiver.
Pour leur part, les véhiculés qui empruntent ces lieux quotidiennement, dont la majorité sont des commerçants, ne cessent d’exprimer leur colère et “demandent aux autorités de créer des mécanismes locaux susceptibles de répondre aux aspirations de la population, de sorte à réduire les facteurs de misère, de privation et d’isolement”.
Un cri de détresse lancé par cette population qui espère des jours meilleurs et qui nourrit de grands espoirs quant aux multiples projets de développement dont pourraient bénéficier leur localité, jusque-là oubliée et très marginalisée.
M. C.
