Rien ne va plus au CEM Mohand Ameziane Irid dans la commune d’Akfadou. Les parents d’élèves ont décidé vendredi dernier à l’issue d’une assemblée générale de “retenir à la maison leurs enfants” aujourd’hui et demain.
Cette décision se veut une action de protestation contre un chapelet de problèmes auxquels font face les élèves et leurs parents, indique l’association des parents d’élèves dans un communiqué transmis à notre rédaction. Les parents d’élèves protestataires, est-il souligné dans le communiqué, exigent “l’affectation d’un directeur titulaire qui résidera à Tiniri (…) à défaut un directeur stagiaire résidant à Akfadou”. Dans le pire des cas, ils demandent le maintien de M. Hannat faisant fonction de directeur actuellement. Ils expliquent qu’ils ne cherchent que la stabilité du CEM. Au passage, ils rappellent que les rentrées scolaires se suivent et se ressemblent en termes de bricolage. Selon eux, à chaque rentrée scolaire la Direction de l’éducation de la wilaya de Bgayet affecte un nouveau responsable, de surcroît stagiaire. Cette situation, souligne-t-on, pénalise fortement les enseignants et les élèves en maintenant l’établissement dans une situation instable. Sur un tout autre plan, les parents mécontents du CEM de Tiniri réitèrent leur revendication relative au “rétablissement du CEM comme centre d’examen du BEM”. Ils estiment que la satisfaction de cette revendication évitera à leurs enfants d’effectuer un peu plus de quarante kilomètres quotidiennement pour se rendre à Sidi Aïch. Le problème de la demi-pension a été également soulevé par l’association des parents d’élèves dudit CEM. Au regard de l’éloignement et des conditions sociales peu reluisante des parents, l’association des parents d’élèves revendique “la restauration de tous les élèves du CEM”. Ceci d’autant, soutient-on, qu’elle est prise en charge par l’Etat. Il convient par ailleurs de signaler que les deux syndicats dudit CEM, à savoir l’UNPEF et le SETE se déclarent “solidaires” avec la décision prise par l’association des parents d’élèves. Ils comptent, de leur côté, se joindre à la protesta des parents pour les mêmes motifs, précise un syndicaliste contacté par notre rédaction.
D. S.