868 projets créés en 2009 à Tizi-Ouzou

Partager

Selon l’Ansej, quelque 7 800 micro-entreprises ont été créées dans la wilaya de Tizi-Ouzou entre 1998 à 2009, dont près d’un millier sont l’œuvre des femmes. Ces projets ont permis la création de 21 300 postes d’emploi pour un investissement global qui a atteint les 15,7 milliards de DA. L’activité économique dans la wilaya de Tizi-Ouzou commence peu à peu à être boostée en témoigne les quelque 135 micro-entreprises qui ont été créées durant l’année en cours. Ces micro-entreprises sont gérées par la gent féminine et entrent dans le cadre du lancement d’un plan d’investissement par l’Ansej. C’est ce qu’a affirmé le directeur de l’Ansej de la wilaya qui souligne « l’accroissement des entreprises créées dans le cadre du plan de relance mis en place par l’Ansej ». Ainsi, la gent féminine commence à percer dans l’activité économique et commerciale, et selon Lamouri « l’accès de la gent féminine dans le monde de l’investissement, est avant tout, le fruit du courage, du combat et des compétences qui priment avant tout, des conquérantes qui ont osé braver bien des préjugés, pour affirmer leur autonomie en devenant des patronnes ». Ainsi, le nombre de femmes à la tête de petites entreprises dans la wilaya a atteint les 960 dont une dizaine ont bénéficié de projets d’extension de leurs activités. A cet effet, l’Ansej compte investir davantage dans l’information de proximité ainsi que la sensibilisation, notamment en milieu rural et les zones reculées de la wilaya, et ce en procédant à l’ouverture d’annexes au niveau des plus importantes régions de la wilaya, telles que Draâ El-Mizan, Azazga et Aïn El-Hammam. Pour l’année 2009, l’Ansej compte dépasser l’objectif prévisionnel de création de 1 200 entreprises puisque 868 projets ont été déjà concrétisés. La plupart de ces entités économiques sont montées par des jeunes filles sorties de l’université ou de la formation professionnelle, a indiqué ce responsable qui y voit là « un gage de pérennisation de ces activités, en dépit d’un environnement hostile, marqué notamment par une concurrence féroce et déloyale de l’informel ». Les activités féminines qui étaient axées au début sur des métiers particuliers propres aux femmes dans un cadre conventionnel telles la coiffure, la couture ou la broderie ont fini par s’étendre à plusieurs domaines, y compris les métiers du bâtiment, de l’agriculture, le management, la gestion, la production de produits dérivés des animaux ainsi que les travaux publics considérés jusque-là comme des métiers durs réservés aux hommes.

Hacène Merbouti

Partager