Selon un bilan de la Gendarmerie nationale, 6 personnes ont trouvé la mort et 60 autres ont été blessées dans 24 accidents de la circulation survenus samedi 17 octobre, à travers l’ensemble du territoire national.
Ces accidents ont aussi occasionné des dégâts matériels importants à une trentaine de véhicules, dont 26 de tourisme, 2 camions et 2 motocyclettes, ajoute la même source.
Selon la gendarmerie, les accidents mortels ont été enregistrés dans les wilayas du Sud (1 accident), les wilayas du Centre (2 accidents), de l’Ouest (2 accidents) et les wilayas de l’Est (1 accident).
L’excès de vitesse, le refus de priorité, les dépassements dangereux, manque de visibilité par endroits, la violation du code de la route et le non-respect des panneaux de signalisation sont les principales causes de ces accidents mortels plaçant ainsi l’Algérie au premier rang en nombre d’accidents de la circulation au Maghreb.
En 2008, plus de 4 000 personnes sont décédées dans des accidents de la circulation qui placent l’Algérie en quatrième position mondiale après respectivement les USA, la France et l’Italie.
Les accidents de la route restent parmi les premières causes de mortalité dans le monde.
Malgré les mesures prises par le gouvernement avec l’instauration du permis à points, retrait de véhicules anciens, les campagnes de sensibilisation, la réorganisation du chapitre VI relatif au régime des sanctions, aux infractions aux règles de la circulation routière, la multiplication des radars, la hiérarchisation des contraventions structurées en quatre degrés par rapport et aux délits, la révision à la hausse des niveaux des paliers d’amendes forfaitaires, l’introduction de certaines infractions… l’hécatombe continue.
Aussi, une amende allant jusqu’à 50 000 DA sera imposée pour excès de vitesse ou une infraction dangereuse qui met la vie d’autrui en danger. Néanmoins, ces mesures ne semblent pas porter leurs fruits et l’installation des radars n’est pas encore d’actualité.
Hacène Merbouti