Après les lotissements Tiwririne et Merlot III dont le taux d’avancement des travaux est à plus de 60 % c’est au tour du chef-lieu de la commune de bénéficier d’aménagements urbains consistant en la réfection de l’éclairage public, défectueux dans certains quartiers, et le drainage des eaux pluviales qui font ravage en période hivernale rendant l’accès à certaines rues de la ville bien difficile.
La partie importante de ces réalisations reste les trottoirs qui sont impraticables dans plusieurs ruelles de la ville, car soit, ils sont occupés par des véhicules en stationnement, ou par les étals des commerçants.
La RN 26 bénéficiera également d’une réfection et d’un embellissement dans le cadre de ce programme. Plusieurs autres projets sont au menu des réalisations de l’APC tels que l’achèvement du projet de revêtement du CW 07 incessamment par l’entreprise qui est retenue et cela, en attendant la mise en service du gaz de ville au village Idhrikene.
De même pour le chemin communal Roda Ikhervane du CW 07 à la route de Beni Mlikèche dont les travaux seront relancés. L’autre point qui continue à préoccuper les élus locaux et qui demeure le souci majeur des habitants du village Ikhervane depuis des années déjà, reste l’assainissement de cette localité qui bute sur le coût du projet qui ne peut se réaliser dans le cadre des PCD (plan communal de développement).
A ce sujet, M. Amara Bouzid, P/APC de Tazmalt nous fait savoir que l’APC “Demandera à ce qu’il soit inscrit en PSD (plan sectoriel de développement) vu son urgence afin d’éviter tous les risques de maladie à transmission hydrique (MTH) que peuvent causer ces égouts à ciel ouvert dans une localité à vocation agricole”.
Dans ce village dépourvu de réseau d’assainissement, les habitants recourent aux fosses sceptiques à quelques mètres seulement de leur puits, avec tous les dangers et la menace sérieuse sur la santé publique. A signaler enfin, que ce qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, concerne l’hôpital et la ZAC ; le maire nous révélera à ce sujet : “Pour le projet de l’hôpital, un bureau d’étude à été retenu et on attend son lancement alors que la ZAC bute toujours sur la nature juridique des terres en attendant la suite à donner par les instances concernées qui sont destinataires du dossier”.
Achiou Lahlou
