Pour l’amour d’un club

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Par Idir Benyounès

Il ne se passe pas un jour, sans que des lecteurs supporters de la Jeunesse sportive de kabylie, ne nous posent cette question recurrente : “Qu’est ce qui se passe à la JSK ?” Un club phare d’une région, qui a porté les combats et l’espoir de la Kabylie. Car il faut bien le dire, la JSK n’est pas n’importe qu’elle équipe. Pour ce qui nous concerne, et ce depuis le premier numéro de la Dépêche de Kabylie, nous avons assumé notre affection et notre amour pour ce club. Nous avons toujours été à ses côtés dans les moments les plus durs et nous continuerons.

Mais certains semblent confondre l’amour que nous portons à la JSK, et l’ “immunité” auto-décrétée par ses dirigeants, envers leur gestion.

Supporter un club, ne veut nullement dire prêter allégeance à son président, à plus forte raison quand il s’agit de l’équipe des hommes libres. A la moindre critique, le président de la JSK prend l’avion pour se diriger vers les studios de BRTV et vociférer contre notre journal. Depuis le temps qu’il le fait, c’est maintenant prouvé que c’est loin d’être une bonne thérapie, soulagé probablement durant son séjour parisien, le président revient à Tizi-Ouzou, où il retrouve les problèmes existants avant son départ. Insulter le journal, ne réglera pas les problèmes M. Hannachi. Le dernier épisode en date est la venue d’un journal en qualité de sponsor du club. Le moins que l’on puisse dire est que ce quotidien n’affectionne pas la région, et que sa ligne éditoriale ne reflète nullement les combats et les espoirs des supporters de la JSK. Le président du club vient nous faire croire que ce journal a ramené des milliards avec lui, et il le présente en sauveur du club. Il n’en est rien. Comment le président de la JSK s’est – il débrouillé pour que les enfants de la région sponsors du club, se soient tous retirés, et présenter un journal qui ramène moins d’un milliard de centimes comme le bon samaritain. Cette gestion anachronique sur le plan du marketing et du chapitre financier, a induit la marginalisation systématique de toutes les autres disciplines du club. Jadis fleuron du hand bull, du judo et de la natation, la JSK aujourd’hui est réduite à l’équipe “A” de football. Parceque le club du Djurdjura est un patrimoine et un bien de l’ensemble de la région, nous continuerons à nous y intéresser. Nous avons aucun problème avec Monsieur Hannachi, que nous avons soutenu dans des moments difficiles et quand les résultats étaient au rendez-vous. Qu’il s’appelle Hannachi, Mohand-Belaïd ou Belkacem, le président de la JSK peut compter sur notre soutien, mais ne peut à aucun moment, nous interdire de dire et d’écrire, quand les choses ne vont pas. Nous n’avons aucun intérêt dans ce club, mis à part le rêve de le voir reprendre la place qu’il mérite dans la mouvement sportif national.

I. Ben

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