Lorsqu’ils ont vu l’engin donner les premiers coups de pelle sur la surface dégagée destinée à la réarlisation d’un stade, les jeunes de Lakrarib ont cru qu’ils allaient enfin bénéficier d’une structure sportive. Combien de fois ont-ils souhaité voir le projet réalisé et achevé pour enfin s’entraîner et prendre part au championnat interquartiers aux côtés de Aomar Madjen, Chabet Yekhtef, et autre Tizi Larbaâ ? Et puis il n’y a pas que l’équipe locale qui compte s’y produire, la majorité des jeunes qui représentent les 70% de la population, affirme un jeune de Lakrarib,“ont hâte de le voir enfin terminé, pour pouvoir se détendre après les études, ou à leur sortie du travail”.
Pourtant, l’APC de Aomar a répondu favorablement à leurs doléances et les travaux de réhabilitation, précise-t-il, “ont commencé il y a belle lurette mais ils ont été abandonnés juste après”.
Alors, la surface plus au moins bien terrassée d’avant le lancement de l’athlétisme, et le foot, a connu un arrêt à un moment ou tout le monde, s’y attendait le moins ; une étape, souligne-t-il, “où il fallait doubler d’efforts pour qu’il n’ait pas l’air d’un site archéologique”.
Les deux derniers mots lachés par le résidant, sont on ne peut plus explicites, quant à la situation qui prévaut sur le terrain, où l’entrepreneur chargé de le remettre en valeur, note le villageois, “a mis tout l’espace de jeu sens dessus-dessous sans aplanir les dépôts de terre prélevés ici et là”. “Un état des lieux tellement accidenté, insiste-t-il, qui nous fait regretter l’état dans lequel se trouvait au départ l’infrastructure”.
A. Cherif