Les étudiants exigent la satisfaction de leurs revendications

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Les étudiants de l’Université des sciences humaines et sociales de Bouzaréah comptent maintenir leur grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Le mouvement de protestation a été soulevé depuis une semaine déjà, par les étudiants de l’Institut des langues étrangères. Ces derneiers menacent leurs responsables d’une grève illimitée, et l’idée d’“une année blanche” est maintenue si leurs revendications n’ont pas été prises en considération. L’origine du débrayage est due selon les étudiants grévistes, aux dernières délibérations arborées par le même département. Certains d’entres eux ont dû être déchanter de voir qu’ils étaient ajournés. Le constat est plus qu’alarmant, nous dira Ramadan, étudiant en deuxième année français. “L’anarchie qui règne au sein de notre département est flagrante”, ajoute t-il.

Les embarras dont patauge le département des langues étrangères varient selon les protestataires entre les conditions et le système d’enseignement. Les étudiants qui ont précédé à l’arrêt des cours exigent une solution urgente à la situation à laquelle leur département est livré. Leur requête contient selon le comité provisoire autonome de l’institut, la suppression de la réorientation, le passage des examens de synthèse et de rattrapage sans conditions, la reformation du système de rachat et le respect des professeurs vis-à-vis des étudiants. Il convient de dire que une telle action n’est pas étrange à l’Institut des langues étrangères de l’université de Bouzaréah. A chaque rentrée universitaire, les étudiants dénoncent les mesures sévères prises par l’administration.

A. Slimani

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