Les contestataires tiennent mordicus au changement de l’exécutif

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L a réunion de concertation à laquelle a appelé le maire d’Akbou n’aurait pas duré plus d’une quarantaine de minutes. “Nous avons demandé la tenue d’une assemblé générale extraordinaire pour épuiser les points inscrits à l’ordre du jour de la séance publique d’avril, restée en session ouverte jusqu’à ce jour”, nous diront des élus du groupe des sept contestataires à leur sortie de la réunion. Ce qui semble signifier que les contestataires tiennent toujours à un changement de la composante de l’exécutif communal. Pour rappel, le maire d’Akbou a annoncé, lors de la session en question, un changement de l’exécutif et la session a été poursuivie à huis clos. Le 20 juin, l’exécutif avait invité les élus à une autre session ordinaire, mais les élus contestataires avait rejeté l’ordre du jour à trois reprises et, depuis, la situation est au point mort.

Le temps mort semble néanmoins épuiser et si la situation n’évolue pas, le sursis dont a bénéficié l’exécutif actuel prendra fin au terme de l’exercice comptable 2008-09, faute de crédits et de délibérations de l’assemblée. Si tout semble fonctionner normalement actuellement à Akbou, c’est parce que l’assemblée a délibéré et l’exécutif avait de pain sur la planche. Faute d’un dénouement de la crise, la trésorerie communale verra une accumulation de richesses qui seront difficilement gérables dans l’avenir et les incidences de la crise sur la population se feront ressentir fortement.

B. Sadi

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