Les zones rurales en quête d’un vrai programme de développement !

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Cependant, ces montants ne sont pas malheureusement suivis d’actes concrets sur le terrain. Plusieurs projets communément appelés “pilotes” n’ont pas vu le jour ou sont bloqués à leurs premières marches.

C’est le cas de le dire pour la région des Ouadhias dont le projet pilote octroyé à la commune de Tizi n’Tleta précisément au village Tassoukit n’a abouti qu’a l’ouverture de sept kilomètres de pistes agricoles alors que le programme de proximité pour le développement rural intégré avait prévu une dizaine de projets collectifs mais surtout individuels qui n’ont pas été concrétisés. C’est un cas parmi d’autres qui révèle d’innombrables insuffisances et une incapacité, au niveau des collectivités locales, à prendre en charge de tels programmes de développement tant sur le plan humain quz matériel. Mohamed Zoreli enseignent à l’université de Bejaia, formé à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou et titulaire d’un magistère en science économique pense qu’il faut “pour l’amorce d’une dynamique globale de développement rural à ce niveau territorial, de bien identifier d’abord, de (ré) activer ensuite et de faire évoluer enfin les capacités productionnelles de chaque village en mobilisant les compétences et en recourant au travail individuel et collectif”. M.Zoreli a déjà travaillé sur le thème du développement local (lire entretien). En attendant, les zones rurales de Kabylie continuent de subir les affres d’un quotidien fait d’un manque flagrant de moyens et du minimum de conditions de vie à même de leur permettre de sortir de la léthargie dans laquelle elles se confinent depuis belle lurette.

A. Z.

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