Le chantier s’éternise depuis 2008 !

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La commune d’Akfadou, à 70 km à l’ouest de Béjaïa, peine à concrétiser le projet de réalisation d’un tronçon de 6 km qui lui permettra de sortir de son isolement. En effet, ce tronçon reliant la localité d’Akfadou (CW1) à la RN34, située dans la wilaya de Tizi Ouzou, s’éternise. Inscrit durant l’année 2008 dans le cadre des Plans de développement communaux (PCD), avec un délai de réalisation de sept mois au départ, cet important projet devait désenclaver cette zone, voire toute la région. Mais à ce jour, il n’a pas été concrétisé, au grand dam de la population, lui qui devait être une porte ouverte sur la vallée de la Soummam mais également sur le Djurdjura. Pourtant, au début, 4 km de pistes ont été réalisés, malgré certains obstacles, dont les terrains rocheux et les conditions climatiques difficiles, qui sévissent en hiver dans cette région montagneuse. Les responsables de l’APC de l’époque (2009) avaient justifié ce retard par la «nécessité d’une rallonge budgétaire dans le cadre du programme sectoriel, afin de finaliser le tronçon».

Le maire d’après (mandat 2012 /2017), en l’occurrence M’henni Hadadou (actuellement P/APW), avait alors indiqué : «Ce tronçon très important pour la région a déjà coûté 1,3 milliard. Nous avons sollicité la Direction des travaux publics pour nous octroyer 6 milliards, afin de le finaliser sachant que la réhabilitation de la RN 34 sera bénéfique pour toute la région.» Par ailleurs, il faut savoir que le massif forestier de l’Akfadou, avec ses 54 000 ha, est également un territoire à préserver et à valoriser, car il regorge d’un patrimoine naturel exceptionnel. La forêt d’Akfadou, entre les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa, est l’un des plus importants massifs forestiers du pays. En outre, au sein de cette forêt, à 1 200 m d’altitude, se situe un lac naturel, appelé «Lac noir», d’une étendue de 3 ha et d’une profondeur d’un mètre.

A. Hammouche

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