C’est la seconde fois que des gens malintentionnés empêchent la construction d’une niche à ordures au niveau de Taourarine, une localité située à cinq kilomètres du chef-lieu de Aïn El Hammam, habitée par d’anciens résidants du village Aït Sidi Ahmed.
Les habitants de cet ensemble de maisons, formant le nouveau village, font face à l’inexistence, sur place, d’un dépotoir qui leur éviterait le déplacement jusqu’à la décharge communale, quelque peu éloignée. Des travaux de construction d’une niche pour la collecte d’ordures avaient été entamés il y a quelques mois, avant qu’une main inconnue ne vienne, sans raison apparente, détruite le bâti avant, son achèvement. Mardi dernier, les employés communaux sont revenus sur les lieux pour une deuxième tentative qui, malheureusement a connu le même sort que la première construction. Le (ou les) destructeurs ont mis à terre les murs fraîchement construits, bien qu’inconnus, ils devraient, certainement, avoir des raisons d’agir ainsi. Craignent-ils d’être indisposés par ces tas d’ordures qui ne manquerait pas de s’entasser, comme partout ailleurs, aux abords des niches ? Les nuisances de ces “collecteurs” tels les mouches, les moustiques ou les chiens errants sont connus.
Ce qui justifierait peut être, le refus des riverains d’être dotés d’une telle construction.
A. O. T.
