Il sera question probablement de l’augmentation du SNMG, les revendications des syndicats, le conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail. Rappelons que le président Bouteflika a promis à partir d’Arzew, le 24 février dernier, que SNMG sera augmenté lors de la prochaine tripartite sans toutefois préciser la date de la réunion.
En effet et selon le ministre qui intervenait jeudi lors du Conseil de la Nation, les partenaires socio-économiques ont reçu une communication via le Premier ministre sur les sujets que son gouvernement abordera lors de cette tripartite.
Les sociétaires sur les mutualités sociales seront aussi de la partie selon le ministre dont son département est en cours d’élaboration d’un système contractuel avec le secteur de la santé. Sur un autre volet, les partenaires socioéconomiques seront soumis dès lors à un débat dans le cadre du pacte national économique et social et aussi dans le même ordre d’idées tracer, une feuille de route et un planning afin de désamorcer certaines questions houleuses mises à nu par les syndicats. De son côté, le Code du travail sera discuté, et ce, au niveau d’une commission de la tripartite afin, dira le ministre “d’arrêter les points d’accord avant la tenue de la tripartite et pourrait dans ce sens, arrêter une feuille de route”. Sur un autre sujet, plus houleux celui-là, le ministre n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour pointer du doigt les personnes qui ne déclarent pas leurs salariés, dans ce sens, il indiquera que “la lutte contre la non-déclaration des travailleurs auprès de la sécurité sociale est un agissement primordial et une action importante et commune entre les institutions et les individus à tous les niveaux et ne dépend pas uniquement des autorités”.
Ce faisant, le problème est soulevé surtout dans les entreprises appartenant au secteur privé qui sous-payent leurs salariés. Ces entreprises dont le nombre de salariés ne dépasse pas 20 personnes n’arrivent ou ne veulent carrément pas déclarer leurs salariés tout en affirmant que des réformes seront introduites pour enrayer cette situation.
Le ministre à déjà promis dans un passé antérieur de régler ce problème, néanmoins pour l’instant rien ne se profile à l’horizon.
Selon les statistiques officielles, le taux des travailleurs non déclarés, dont la quasi-majorité travaille dans le secteur privé est de 16,50% et que dorénavant, les inspecteurs du travail multiplierons les rondes.
Aussi, Tayeb Louh a soulevé “le rôle des organisations syndicales en matière de protection des droits des travailleurs garantis par la loi et que l’Etat ne peut tout faire seul”. Concernant le débat sur l’instauration d’un nouveau système de retraite, le ministre informa eque “le système de retraite, est en cours de préparation entre les différents secteurs concernés et ce n’est qu’une question de temps” sans toutefois préciser s’il sera débattu ou du moins abordé lors de la prochaine tripartite.
Hacène Merbouti