Au niveau des quatre communes que compte la daïra de Draâ El Mizan, les locaux commerciaux inscrits dans le programme du président de la République à raison de cent locaux par commune sont lancés avec des quotas différents et avec des taux d’avancement différents.
C’est la commune de Draâ El Mizan qui a lancé le plus grand nombre. On parle de plus de cent cinquante locaux. Mais en terme de réception, c’est la municipalité de Frikat qui enregistre le premier pas avec vingt-huit locaux finis et prêts à l’attribution.
Cet immeuble réalisé au lieu et place des échoppes d’antan est visible de loin avec d’une part son architecture et d’autre part par les couleurs de ses différentes façades. On peut dire qu’il a l’air d’un centre commercial. Il vient participer au développement de ce petit centre urbain qui est encore à ses premiers balbutiements.
Selon un élu, certains demandeurs dont les conditions sont réunies auront bientôt leur attestation. “Il faut passer par l’Ansej, la Cnac et l’Anem. On n’accepte que les activités qui ne sont pas nuisibles. Par exemple, salon de coiffure pour hommes ou pour dames, cabinet médical, opticien…”, nous a dit notre source. Et d’enchaîner : “On ne doit pas tout de même accepter un garage de mécanique. Ce n’est pas du tout adéquat avec ce genre d’activités. Et puis, il faut que tout le monde sache que ces locaux ne sont pas à louer parce qu’ils sont destinés aux jeunes chômeurs diplômés. Sinon, ils seront détournés de leur vocation”. De nombreux jeunes sont intéressés par ces locaux d’autant plus qu’ils ont eu quand même la chance d’assister durant la fête du couscous en juillet dernier à des conférences animées par les différents acteurs du système d’insertion dans le monde du travail, à savoir les responsables de l’Ansej, de la moyenne et la petite entreprise…
Quatorze locaux sont déjà attribués en attendant les quatorze autres. “Nous avons encore soixante douze autres locaux qui ne sont pas lancés. Le choix du terrain a été fait. Il ne manque que les entreprises réalisatrices”, nous a confié le deuxième vice-président d’APC.
Tout le monde attend ce deuxième projet car à Frikat les jeunes sont intéressés par la petite entreprise.
Amar Ouramdane
