La SLEP, un service sans domicile

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Si on devait désigner le service le plus mal loti, au niveau de la commune de Aïn El Hammam, la palme revendrait inévitablement à la SLEP (subdivision du logement et équipement public). La vieille bâtisse que ses employés partagent avec le service de l’urbanisme, menace ruine. Les fonctionnaires travaillent sous la menace constante du plafond qui risque de s’effondrer sur leur tête, à tout moment. Ils n’ont, malheureusement d’autres choix, que de s’en remettre à la providence et espérer qu’un éventuel accident se produirait en leur absence. La chance ne peut, cependant, leur sourire éternellement. Depuis son installation à Aïn El Hammam, la SLEP ne cesse de déménager. Logée initialement, dans un appartement à la cité Akkar, elle a dût par la suite, céder les lieux pour rejoindre la ville et cohabiter un certain temps, avec les services de l’OPGI qui lui donnèrent asile. Après les évènements de 2003, elle hérita du siège de la daïra qui avait, à l’époque fait l’objet de la furia populaire, qui le réduisit en cendre. Une fois les travaux de réhabilitation terminés, les services de la daïra ont repris leur bien. La solution qui s’imposait alors était de construire ses propres locaux. C’est ainsi qu’en emménageant, dans un siège tout neuf, les employés pensaient s’y installer durablement. Mal leur en prit, puisque la situation sécuritaire voulut que les services de sûreté de daïra les en délogent pour leur céder l’ex-commissariat, les locaux actuels, datant de la colonisation et usés par le temps. Las de travailler dans de telles conditions, les responsables n’ont d’autre choix que de revenir (encore une fois ! ), à l’option de la construction d’un siège. Cette fois, ils butent sur le problème d’assiette de terrain qui est inexistant. “Il n’y a pas de terrains communaux”, nous rapporte-t-on. Les employés continuent à s’entasser dans des conditions indignes d’un service aussi important. Jusqu’à quand ?

A. O.

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