Commémoration du 55e anniversaire de la Révolution

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Le premier novembre 1954 qui constitue une date-phare de l’histoire de l’Algérie et également un repère historique indéniable a été célébré à El Adjiba par l’organisation de nombreuses activités. Ainsi, en sus d’une exposition préparée en cette circonstance au niveau du CSP de la localité, le P/APC a pris la louable initiative de réunir les moudjahids, les enfants de chahids, le mouvement associatif, la société civile ainsi que les autorités locales autour d’un dîner composé essentiellement d’un couscous, plat traditionnel qui signifie aussi la communion.

Puis, c’est au tour de l’organisation locale des moudjahids de projeter un film-documentaire retraçant quelques pans d’histoire de la guerre de la Révolution. Des témoignages s’en suivent alors. Le premier à prendre la parole n’est autre que le premier responsable local de cette organisation, M. Ferradji en l’occurrence. Son discours s’est focalisé sur la genèse de cet événement et l’adhésion de la région à la lutte armée. L’orateur n’a pas omis de lancer un appel pour que l’histoire de l’Algérie soit enseignée à tous les niveaux scolaires, car dit-il, “il est regrettable de trouver aujourd’hui des jeunes qui ne connaissent pas l’histoire de leur pays”. Lui succédant à la tribune, Lhadj Mohand Salah évoque à son tour l’apport de la société civile dans la libération du pays. Dans le même ordre d’idée, A. Bazouche, relate à l’assistance quelques faits marquants vécus par la région durant le colonialisme.

Avec date et lieu à l’appui, ce moudjahid a rappelé à l’assistance les sacrifices consentis par les habitants de la localité pour le recouvrement de la souveraineté nationale. D’autres intervenants, à l’image de H. Aboud et l’universitaire H. Bélaïd, ont apporté des éclaircissements sur certains évènements et leur impact sur le cheminement du combat liberateur. De son côté, A. Amrani, en sa qualité d’ex-enseignant en histoire et géographie et membre de l’organisation des fils de chahids, a présenté une communication sur le mouvement national et la contribution de la région au projet de la lutte armée.

Vers minuit, l’assistance qui n’est qu’à deux pas du cimetière communal des chouhadas, a procédé à la levée de l’emblème national suivie d’une minute de silence observée à la mémoire de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur.

Le lendemain, une délégation composée des responsables locaux ainsi que de la famille révolutionnaire, s’est rendue aux trois cimetières que compte la commune pour déposer la gerbe de fleurs et observer une minute de silence.

M. Smaïl

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