Pour l’usager des transports en commun, se rendre dans la ville de Bouira ou rallier d’autres wilayas et particulièrement la capitale en cette journée fériée du 1er Novembre n’était pas du tout une tâche aisée et ça releverait plutôt, du parcours du combattant. En effet, hier matin, que ce soit à la station fourgon de M’chedallah, à la gare routière de Bouira ou à la station de taxi interwilayas, les quais étaient bondés de voyageurs. Et les scènes de bousculades étaient pratiquement et partout identiques.
Dès les premières heures de la matinée, et à longueur de journée, dès qu’un taxi, un minibus ou un car fait son apparition, car ils étaient rares, il est aussitôt pris d’assaut par une foule de voyageurs.
Les plus chanceux ou plutôt les initiés à la pratique de la bousculade arrivent tant bien que mal à monter à bord, d’autres en revanche, patienteront encore plusieurs quarts d’heure avant l’arrivée du prochain bus pour tenter de prendre une place.
En fin de compte, beaucoup ne réussiront pas à rallier Alger et rebrousseront chemin.
Cette situation que l’on a l’habitude de constater à la veille des fêtes religieuses, tel l’Aïd, devient de plus en plus récurrente, notamment durant les jours fériés et les week-ends.
D. M.