Certains chantiers, lancés en plusieurs endroits de la ville d’Aïn El Hammam, représentent une menace pour la sécurité des citoyens. Des trous béants consécutifs aux divers travaux sont fréquents, tout autant que leurs conséquences. Par ailleurs, les abords des bâtiments démolis, après évacuation des gravats, sont demeurés sans barrière de protection, devant éviter aux citoyens et même aux véhicules, de tomber dans le vide. Les bâtiments détruits sur la place du marché ont laissé place à de larges plates-formes fréquentées par les citoyens de passage ou par ceux qui y trouvent de la place pour garer leurs véhicules. Surplombant la rue Colonel Amirouche sur plus de quatre mètres, la rue Bounouar non sécurisée par un parapet, devient un piège où un drame peut survenir à tout moment. Quelque mètres plus loin, au niveau du marché, le danger est identique et perpétuellement menaçant pour quiconque qui s’en approcherait. Si de jour, le danger est visible, de nuit, une chute mortelle peut survenir à n’importe quel citoyen qui s’attarderait le long de ces rues, peu éclairées. Si jusqu’alors personne n’a signalé d’accident grave, rien ne prouve qu’il n’y en ait pas eu ou qu’il n’y en aura pas. Des mesures de protection des citoyens doivent être prises pour éviter le pire. Dans le cas contraire, le laisser-aller serait assimilé à de la “non-assistance à personne en danger”.
A. O. T.
